Rencontres préparatoires de la campagne nationale de reboisement 2022

Rencontres préparatoires de la campagne nationale de reboisement 2022

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En prélude au démarrage de la campagne nationale de reboisement 2022, le ministère de l’environnement et des ressources forestières a organisé le 16 février à Atakpamé, une rencontre avec les maires des régions des plateaux et maritime et le 18 février avec ceux des régions des savanes, de la Kara et de la Centrale.


Ces rencontres ont pour objectif de renforcer l’implication des élus locaux dans la réalisation de la feuille de route gouvernementale 2025 et de l’ambition décennale de reboisement.
Il s’ est agi pour le ministère de partager avec les maires, la stratégie de la campagne nationale de reboisement 2022, de déterminer les superficies par commune à reboiser et enfin de s’accorder sur les modalités pratiques d’exécution des travaux de reboisement.
Avant de dévoiler la stratégie de cette année, il a fallu présenter le bilan de la campagne 2021. En termes de bilan, il faut souligner la forte mobilisation des acteurs multisectoriels, le 1er juin 2021 et tout au long de la campagne de reboisement. Ainsi en 2021, 3 303 000 plants au lieu de10 000 000 prévus ont été mis en terre sur une superficie totale de 4500 hectares et sur 405 kilomètres linéaires. Ce qui est en deçà des prévisions  

Pour atteindre un résultat significatif en 2022, conformément à l’ambition décennale du milliard de plants en 10 ans, la directrice des ressources forestières, Docteur Amah ATUTONU a souligné que la cible à atteindre en termes de superficies est de 66 667 hectares pour 100 000 000 plants mis en terre.
L’une des innovations a-t-elle dit est l’accompagnement de 102 communes pour un montant de 76 500 000 FCFA à raison de 750 000 à partir du 4e hectares reboisés. Une opportunité que les préfets de l’Ogou et de la Kozah ont demandé aux maires de saisir pour faire de leurs localités, des communes vertes et attrayantes.  

A l’issue des échanges plusieurs recommandations ont été faites.

Un jeune plant mis en terre

Ainsi à l’endroit du ministère, il est important de faire le suivi des plants mis en terre
et appuyer les maires dans la production des plants. Il faut également accompagner les mairies dans leurs activités de reboisement et faire ressortir toujours dans les bilans le taux de réussite des plants mis en terre à la fin de chaque campagne. Il est souvent nécessaire de partager le plan de reboisement compensatoire avec les communes lors de l’étude d’impact social et environnemental.
Par ailleurs il faut créer une brigade de jeunes dans les communes pour la gestion durable de l’environnement, mettre les agents forestiers dans chaque commune et réviser les périodes de feux précoces.
Il faut aussi actualiser les dispositions fiscales en matière d’exploitation des ressources forestières en impliquant les mairies et intégrer les communes dans les ampliations des autorisations de coupe.
A l’endroit des mairies, ces dernières doivent pouvoir dénombrer les pépiniéristes dans leurs communes, mener des concertations pour financer les activités de reboisement dans les communes les moins nanties mais disposant des terres et prendre des engagements pour faire le suivi des plants mis en terre et aussi de définir les zones de pâturage tout en faisant plus d’efforts d’échanger avec les propriétaires terriens dans l’acquisition des terres à des fins de reboisement.

« Il n’y a pas 1m2 sur le territoire qui n’est pas sur l’emprise d’un maire » a dit le directeur de cabinet Dr KODJO KUDADZÉ, tout comme le secrétaire général, Lt/ Col DIMIZOU Koffi, ceci pour montrer le rôle crucial que les maires doivent jouer dans les activités de reboisement. Les maires ont réaffirmé leur adhésion à la politique de reboisement du gouvernement et comptent explorer toutes les pistes notamment les écoles, les centre de santé, les berges des cours d’eaux, les flancs de montagnes et les marchés pour les reverdir

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