Le Togo tout comme la communauté internationale a célébré la journée internationale de la protection de la couche d’Ozone ce 16 septembre 2022. La couche d’ozone est une couche d’air située entre 25 et 30 kilomètres au-dessus de la terre. Elle filtre les rayons du soleil. Malgré ce rôle protecteur dont elle joue, elle est menacée ces dernières années par les gaz utilisés dans certains équipements de froid qui ont un pouvoir réchauffant très élevés.
Pour la célébration de cette année le thème choisi est « le protocole de Montréal @35 ans : une coopération mondiale pour protéger la vie sur terre ». Un thème qui invite les états à poursuivre la sensibilisation pour des synergies d’actions.
Au Togo, au nombre des activités programmées pour célébrer cette couche vitale, il y a le renforcement des capacités des techniciens de froid dans toutes les régions regroupés au sein de l’association des techniciens de froid sur les enjeux de la destruction de la couche d’Ozone, le changement climatique et sur les bonnes pratiques dans le secteur de froid.
La célébration de cette journée est une occasion pour le bureau ozone d’attirer l’attention de la population sur les dangers des substances appauvrissant la couche d’ozone et les comportements que doivent adopter les techniciens de froid dans l’exercice de leur fonction. Ils doivent éviter d’utiliser les gaz incriminés notamment, les chlorofluorocarbones (CFC) dont le produit phare est le R12. Une substance qui a un pouvoir réchauffant très élevé. Selon le coordonnateur du bureau national ozone, DJOSSOU Vidémé. Selon lui le Togo a fait beaucoup d’efforts dans la protection de la couche d’ozone. Il a pu éliminer en 2010 les CFC, actuellement les Hydroclorofluocarbones (HCFC) sont encore sur le marché. D’où la nécessité de poursuivre la sensibilisation et la formation des utilisateurs. Dans cette logique le Togo a élaboré son plan de gestion et d’élimination des HCFC. Ce dernier a permis d’éliminer 57% des HCFC en 2013 et envisage les éliminer totalement d’ici à 2025 a ajouté le coordonnateur.
Préoccupé par la protection de cette couche, le ministre de l’environnement et des ressources forestières, FOLI BAZI Katari a souligné la nécessité pour le pays de se joindre à la communauté internationale dans la lutte contre les changements climatiques dont les SAO en sont la cause. Il a demandé aux techniciens de froid d’observer les bonnes pratiques pour éviter la fuite des gaz et de bien les recycler. Il a aussi insisté sur l’implication des importateurs dans la sensibilisation et le rôle des douaniers pour éviter l’introduction des gaz prohibés.
Séance tenante, le ministre a suivi le processus de vérification des gaz à l’aide des équipements sophistiqués octroyés aux techniciens de froid par le ministère pour leur faciliter le travail.