Le ministre FOLI-BAZI Katari de l’environnement et des ressources forestières était aux côtés des membres de l’association des femmes du ministère en charge de l’environnement (AFME) pour célébrer en différé ce 10 mars, au centre national de semences forestières de Davié, la journée internationale de la femme édition 2022. Cette journée vise à renforcer l’engagement des femmes dans la lutte contre les changements climatiques en vue de garantir leur contribution pour un avenir durable dans le contexte climatique.
Les principales activités inscrites au programme de cette célébration sont la cérémonie de lancement des activités présidée par le ministre FOLI-BAZI, la conférence-débat dont le thème a porté sur « la diversité économique des femmes comme un moyen d’adaptation et de renforcement de leur résilience face aux effets néfastes des changements climatiques », l’exposition des initiatives d’adaptation aux changements climatiques par les organisations féminines et la mise en terre symbolique des plants par les autorités.
Le ministre en lançant les manifestations de la journée internationale des droits des femme, édition 2022 a demandé aux femmes de ne pas se mettre en retrait, car elles ont du potentiel à apporter dans la lutte contre le changement climatique. Il n’en veut pour preuve que l’ensemble des initiatives de développement et de gestion durable des terres et des forêts qui ont fait objet d’exposition. Le ministre a insisté aussi sur le renforcement des capacités des femmes à la base sur la protection de l’environnement et les bonnes pratiques agroforestières et le développement des activités maraîchères afin d’éviter la fabrication du charbon de bois qui décime les forêts.
Pour joindre l’utile à l’agréable les ONGs présentent ont dans leur stand présenté plusieurs initiatives : notamment les fours solaires, les foyers améliorés, les produits alimentaires issus de la forêt et fabriqués par les femmes, les plants à bois énergie, les légumes produits avec du compost, les pots à base de terre cuite etc.
Quant à la conférence débat, Mme YAOU Mery, la communicatrice a commencé sa présentation par les notions et concepts des changements climatiques, les causes, les conséquences et les solutions en termes d’adaptation et d’atténuation. Pour elle la vulnérabilité des femmes face aux changements climatiques nécessite la prise en compte de leurs préoccupations dans la recherche de solutions à ce fléau. Dans les prises de décisions, il faut que leurs voix soient entendues et leurs propositions et connaissances prises en compte. Elle a aussi souhaité que dans tous les projets et programmes de développement, la prise en compte du genre soit clairement définie dans le montage tout comme dans la mise en œuvre.
Parlant justement du genre, Mme SALLMANN de l’UE, représentant l’ambassadeur à cette cérémonie a égrené toutes les initiatives que son institution est entrain de mettre en œuvre pour soutenir le gouvernement que ce soit dans le secteur de l’environnement ou dans celui de la gouvernance locale.
La célébration de la femme au ministère en charge de l’environnement a été soutenue par l’UE à travers le programme d’appui à la lutte contre le changement climatique (PALCC).