Lutte contre les SAO, les douaniers sollicités

Lutte contre les SAO, les douaniers sollicités

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Le ministre de l’Environnement  et des Ressources forestières, M. André Johnson a ouvert l’atelier de renforcement des capacités des cadres de l’administration des douanes togolaises. Cet atelier qui se tient ce 13 février à Lomé porte sur le processus d’identification et de contrôle des Substances Appauvrissant la couche d’Ozone (SAO). Durant deux jours, environ 60 participants issus de l’administration des douanes, de celle forestière  ainsi que de la société civile  seront outillés sur les aspects environnementaux de la destruction de la couche d’ozone et sur les textes juridiques et réglementaires en la matière.

Le Togo est importateur des hydrochlorofluorocarbones (HCFC) souvent utilisés exclusivement pour l’entretien dans les secteurs de la réfrigération, de la congélation et de la climatisation. Malgré leur usage dans les biens et services ils diffusent pourtant dans l’atmosphère des substances détruisant la couche d’ozone.

Face aux méfaits des SAO, dont les impacts sur l’environnement et la santé se traduisent par plusieurs maladies dont le cancer de la peau et le ralentissement de la croissance des végétaux, le Togo se met du côté de la communauté internationale pour la lutte contre les SAO. Ainsi il recycle et renforce les capacités de ses partenaires qui sont dans la chaine de protection de la couche d’ozone.

Selon le coordonnateur national du bureau ozone, M. Djossou Vidémé, le protocole de Montréal encadre bien l’importation et l’utilisation de ses produits entre les Etats. Ce protocole prévoit plusieurs activités dont la formation des agents des douanes sur l’arsenal juridique que chaque pays a mis en place.

 « En tant que douanier, nous devons maitriser ces substances pour pouvoir contrôler leur importation. Distinguer celles qui sont prohibées afin de procéder à leur confiscation » a dit M. André Deguè, inspecteur des douanes et point focal ozone au commissariat des douanes et des droits indirects qui a salué ce partenariat entre le ministère de l’environnement et son institution.

Les récentes publications  faites par les scientifiques a dit le ministre Johnson indiquent une reconstitution de la couche d’ozone et prévoit un rétablissement total à l’horizon 2050. Néanmoins ces résultats encourageants ne doivent pas nous « endormir » et nous faire perdre de vue la complexité du problème a-t-il ajouté. Il est donc urgent de redynamiser le contrôle de ces produits pour éviter le commerce illicite a conclu le ministre.

Cet atelier bénéficie de l’appui financier et technique du  Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE), du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), du Fonds Multilatéral, de la Banque mondiale et aussi du Secrétariat de l’Ozone.

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