Les pays membres du projet régional WACA ResIP font la revue à mi-parcours

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La 8ème réunion du comité régional de pilotage du projet d’investissement de résilience des zones côtières en Afrique de l’Ouest (WACA ResIP) s’est tenue les 15 et 16 juillet 2022 à Cotonou au Bénin. Cette réunion à laquelle a pris part le ministre de l’environnement et des ressources forestières, Katari FOLI-BAZI a réuni les six pays qui mettent en œuvre le projet WACA, à savoir le Bénin, la Côte d’Ivoire, la Mauritanie, le Sénégal, le Sao Tomé et Principe et le Togo.

Au centre des discussions deux principaux points. Le premier c’est la revue à mi-parcours et le deuxième a porté sur la conduite des activités préparatoires à la formulation de la seconde phase du projet avec l’intégration des trois nouveaux pays notamment : le Ghana, la Gambie et la Guinée Bissau.

Parlant de la revue à mi-parcours, certaines avancées ont été enregistrées au niveau des différents pays. Ainsi on citera la réalisation des investissements physiques dont les progrès varient d’un pays à l’autre, le renforcement des cadres juridiques et règlementaires, à l’instar de la loi sur le littoral au Togo, l’élaboration et la validation de plusieurs textes et règlements sur la gestion du littoral au Bénin, en Côte d’Ivoire, à Sao Tomé et Principe et au Togo, la mise en place et le renforcement des observatoires et les systèmes d’alerte précoce nationaux et enfin la mise en œuvre des investissements sociaux pour l’amélioration des moyens de subsistance des populations.

A la suite de cette participation, il sera nécessaire pour le Togo d’accélérer le processus de réalisation des autres grands travaux du projet, à savoir le curage mécanique du chenal Gbaga et la restauration des écosystèmes associés, une activité commune entre le Bénin et le Togo. Les travaux de dragage et de stabilisation des berges de lagune et du lac Togo, de construction et curage de caniveaux, de bassin d’orage et de retenue d’eau dont le processus est à l’étape d’élaboration de d’Avant-Projet Détaillé et du Dossier d’Appel d’Offres International sont à accélérer également.

Au plan financier, le taux d’exécution financière globale du projet est de 24% avec des extrêmes de 11% pour le Sénégal et 41% pour Sao Tomé et Principe. Le Togo a affiché un taux d’exécution financière de 26% et occupe le 4ème rang sur les 6 pays. Quant au taux de réalisation physique, il est de 58% pour l’ensemble des pays et le Togo garde toujours le 4ème rang sur les 6, avec un taux de 50%.

Au niveau de la composante régionale du projet relative à l’intégration régionale des avancées ont été aussi enregistrées.

Outre les avancées, quelques difficultés communes ont été relevées, il s’agit de l’instabilité du personnel clé des unités de gestion des projets, difficulté de certains pays dans la mobilisation des contreparties pour la mise en œuvre des Plans d’Action de Relocalisation (PAR) qui conditionnent le démarrage des travaux. Cette difficulté est levée au niveau du Togo et le PAR est en cours de mise en œuvre. A cela s’ajoute le manque de célérité dans les processus de passation des marchés qui a entrainé des retards dans le démarrage des grands travaux. Ont pris part à cette réunion de haut niveau, les institutions partenaires telles que la Banque mondiale, l’UEMOA, l’UICN, la CEEAC, la convention d’Abidjan et le CSE. La prochaine réunion du comité régional de pilotage se tiendra en Côte d’Ivoire en novembre 2022.

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