L’atelier sur l’autoévaluation du processus de préparation de la quatrième communication nationale sur les changements climatiques (4CN) et l’élaboration du document de projet de la cinquième communication nationale sur les changements climatiques (5CN) s’est tenu le 22 juillet 2022 à Lomé. Présidé par la directrice de l’environnement, Mme YAOU Mery, il a réuni une trentaine de participants dont les consultants tous universitaires, les ministères sectoriels, les techniciens de l’environnement et les personnes ressources.
Trois importantes parties ont meublé ce document soumis à validation, il s’agit de la quatrième communication et du rapport biennal actualisés qui ont été évalués grâce aux travaux des consultants puis le projet de la stratégie de la cinquième communication nationale sur les changements climatiques (5CN).
L’autoévaluation des deux premiers documents, une exigence du secrétariat de la convention cadre des nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) a permis de tirer les leçons pour l’élaboration de la stratégie de la 5CN du Togo.
Ainsi les points suivants ont été pris en compte pour une bonne évaluation. Entre autres on citera les enseignements tirés des actions déjà menées lors des précédentes communications nationales, les méthodes et les outils utilisés avant ont aussi été analysés, les recommandations de la consultation internationale (ICA) et de l’assurance de la qualité (AQ) des inventaires sont également prises en compte. Toutes les études commanditées ont dans leur ensemble relevé les points forts et les points faibles de la 4CN.
Comme points forts, le processus de la 4CN a connu des progrès techniques et une prise de conscience du lien important qui existe entre les changements climatiques, le développement et la lutte contre la pauvreté. A cela s’ajoutent la participation maximale des parties prenantes, la mise à jour des inventaires, l’existence d’une base de données, le dynamisme de la coordination dans la planification des activités etc.
Outre ces points forts, quelques lacunes ont été relevées notamment, le faible niveau de disponibilité et fiabilité des données des activités, le format inapproprié pour le stockage de données auprès des structures détentrices de celles-ci, le manque de coefficient d’émission, l’insuffisance du secteur privé surtout informel dans les affaires des changements climatiques.
La 5CN qui sera soumise aux partenaires pour financement à la veille de la prochaine Conférence des Parties comporte six (6) composantes qui sont : l’information sur les circonstances nationales pour l’élaboration de la communication nationales et du rapport biennal ; l’inventaire national des émissions et des puits de sources anthropiques de tous les gaz à effet de serre (GES ) non contrôlés par le protocole de Montréal ; l’information sur l’évaluation de l’atténuation des GES, les mesures et leurs effets. La composante 4 parle de l’évaluation des options de vulnérabilité et d’adaptation aux changements climatiques, la 5e se chargera de faire la compilation de la 5CN, le mécanisme administratif et de gestion du projet 5CN et enfin la sixième (6) prendra en compte le mécanisme de suivi évaluation.