Le projet d’appui à la transition vers la mobilité électrique au Togo a été lancé ce 5 septembre 2022 à Lomé par le ministère de l’environnement et des ressources forestières. Il est financé par le Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM) et a pour agence d’exécution, le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE). D’un coût total d’un million cinq cent soixante-treize mille sept cent seize (1 573 716) dollars américains soit environ huit cent soixante millions quarante-trois mille huit cent (860 043 800) francs CFA. La contribution du gouvernement togolais essentiellement en cofinancement sur les projets est de huit cent mille (800 000) USD. En dehors de ce cofinancement, l’Etat togolais contribue également en nature. Celle-ci est évaluée à trois cent quarante mille (340.000) dollars américains. Il sera mis en œuvre pour une période de 4 ans.
Selon le rapport national d’inventaire de gaz à effet de serre, les émissions du secteur de l’énergie pour l’année 2018 sont de 2007,05 Gigagramme de CO2 et le transport routier seul a émis 1471,58 Gigagramme de CO2, soit 56 % d’émissions de CO2. Une raison fondamentale qui oblige le pays à mettre en œuvre le programme p36 de mobilité verte contenu dans la feuille de route du ministère en charge de l’environnement, un programme principalement centré sur les transports électriques afin de contribuer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre dans les transports.
Ainsi ce nouveau projet vient à point nommé pour atténuer les émissions de gaz à effets de serre par l’accélération de la transition vers la mobilité électrique au Togo à travers le développement d’un cadre politique, le renforcement des capacités et la démonstration de motos électriques en vue de préparer la mise à échelle et la réplication.
Il est structuré en quatre composantes nécessaires pour éliminer les barrières et faciliter la mise en œuvre réussie des efforts visant à mettre en place un système de transport intégré, durable et à faibles émissions surtout dans le transport.
Ces composantes sont l’institutionnalisation de la mobilité électrique bas carbone, la suppression des barrières à court terme grâce à des démonstrations de mobilité électrique à faible émission de carbone, la préparation à la mise à l’échelle et à la réplication de la mobilité électrique à faible émission de carbone et enfin la durabilité environnementale à long terme de la mobilité électrique à faible émission de carbone.
Juste après le lancement, le comité de pilotage composé des représentants des ministères impliqués tels que l’urbanisme, l’énergie, les transports, l’environnement et d’autres structures ressources ont analysé les grandes lignes et les activités issues des différentes composantes dudit projet.