Le sous-segment Gbodjomé Sanvee-Kondji a fait objet d’étude d’impact environnemental et social (EIES)

Le sous-segment Gbodjomé Sanvee-Kondji a fait objet d’étude d’impact environnemental et social (EIES)

Atelier de validation EIES WACA

Partager sur :

Facebook
Twitter
LinkedIn

L’érosion côtière, est une des priorités du gouvernement togolais. Pour venir à bout de ce phénomène, le gouvernement a élaboré  le projet d’investissement et de résilience des zones côtières en Afrique de l’Ouest (WACA ResIP). Dans sa mise en œuvre, il est prévu la construction des infrastructures de protection constituées des épis et des chargements en sable par endroit.

L’exécution de ces gros ouvrages nécessite un dégagement conséquent. Pour aider les populations qui étaient dans ces endroits de quitter et de se faire une nouvelle vie,  le gouvernement et son partenaire, la Banque mondiale ont commandité une étude d’impact environnemental et social (EIES) approfondie du sous-segment Gbodjomé Sanvee-Kondji dont le rapport a été soumis à validation lors d’un atelier.

Cet atelier a  été ouvert le 23 août 2021 à Agbodrafo par le ministre de l’environnement et des ressources forestières, FOLI-BAZI Katari, en présence de son collègue Kokou TENGUE de l’économie maritime, de la pêche et de la protection côtière.

Il s’agit pour les membres du comité ad’hoc d’évaluation, de vérifier l’exactitude des données physiques recenser sur le terrain, de relever les impacts négatifs et de proposer les mesures d’atténuation et de s’assurer que les points de vues des bénéficiaires sont pris en compte dans le rapport.

Pour le ministre TENGUE, le but du projet est d’arrêter l’avancée de la mer et de mettre en valeur le littoral togolais, afin d’en tirer tous les bénéfices économiques. Il a ajouté que la validation dudit rapport balise la voie au démarrage des travaux prévus dans le mois d’octobre 2021.Une bonne nouvelle pour les riverains.

Le souci du gouvernement dans ce projet est double. Réaliser les infrastructures de protection et trouver des solutions au cas par cas aux  personnes affectées et à leurs biens. 

Le Plan d’Action de Réinstallation qui sera validé s’inscrit dans la vision du gouvernement, a dit le ministre FOLI-BAZI,  celle de sortir les populations  du littoral de leur précarité. Pour cela a ajouté le ministre l’accompagnement va leur permettre de reprendre les activités économiques.

Selon les responsables de l’Agence Nationale de Gestion de l’environnement, parmi les 200 personnes recensées, certaines seront indemnisées, d’autres réinstallées ou accompagnées. Une fois les propositions examinées et adoptées, elles seront transmises à la  Commission d’Expropriation (COMEX) pour la suite du processus.

Pour la première phase des grands travaux, sept (7) épis seront construits entre Gbodjomé et Kpémé et 7 autres réhabilités  derrière la mairie d’Aného avec un rechargement en sable.

Effectuer votre recherche