Rencontre d’échanges entre le ministre de l’environnement et des ressources forestières, FOLI-BAZI Katari et les représentants des riverains du parc Ôti-Kéran sur l’occupation illégale de cette aire protégée à cheval entre les préfectures de Kanté et Ôti-Sud.
Le ministère de l’environnement et des ressources forestières a organisé le 5 février 2022 à Kanté et à Gando, une mission d’écoute et de concertation sur la problématique d’occupation illégale de l’aire protégée (AP) Ôti-Kéran. Une rencontre qui se situe dans le cadre de la recherche de solutions pour la reconstitution de cet écosystème dont six (06) cantons sont riverains avec une forte population parmi laquelle de nombreux étrangers notamment les ghanéens et béninois
L’objectif poursuivi par l’administration forestière est d’abord de sensibiliser les populations sur la nouvelle approche de gestion, prônée par le gouvernement, qui se veut participative et inclusive et ensuite voir dans quelle mesure ceux qui se sont installer doivent quitter les lieux.
Sur les 83 aires protégées que compte le Togo, bon nombre sont menacées d’envahissement. C’est le cas du parc Ôti-Kéran qui n’échappe pas à cette règle. De 163 640 hectares il ne reste plus que 69000. Face à cette situation inquiétante, le ministre FOLI-BAZI accompagné des représentants des ministères en charge de la sécurité et de l’administration territoriale est allé écouter les riverains et recueillir leurs doléances. Ces dernières seront étudiées ensemble pour un début de solution.
« Les 69000 hectares restants du parc Ôti-Kéran ne doivent plus faire objet de rétrocession mais plutôt d’enrichissement » a laissé entendre le ministre .
Les représentants des associations villageoises de gestion des aires protégées qui étaient de la partie ont promis poursuivre les sensibilisations auprès des populations pour leur expliquer le bienfondé de l’AP.
A l’issue des 2 rencontres, un comité sera mis en place pour proposer des approches de solutions participatives aux problèmes d’occupation illégale du parc Ôti-Kéran qui doit nécessairement renaître de ses cendres pour le bonheur des mêmes riverains.