Une rencontre s’est déroulée à cet effet le 29 aout 2025 à Lomé. Organisée par le ministère de l’environnement et des ressources forestières, les travaux ont réuni divers acteurs des ministères sectoriels et des organisations de la société civile. Occasion d’informer les parties prenantes afin de susciter leur adhésion au processus pour sa réussite.
C’est un rapport diagnostic qui va permettre de dresser un état des lieux des avancées enregistrées au titre des contributions du Togo à la mise en œuvre du Cadre mondial pour la biodiversité au cours des cinq premières années de son implémentation. L’ambition est d’identifier les écarts et contraintes qui entravent la réalisation des cibles nationales, le tout, assortis de mesures correctives et des ajustements stratégiques pour l’atteinte des objectifs fixés d’ici à 2030. Ce rapport qui se situe dans le cadre de la mise en œuvre du Cadre mondial pour la biodiversité est un document à mi-parcours qui va couvrir la période 2021–2025. D’ici février 2026, le pays doit fournir ce document conformément à l’article 26 de la Convention sur la Diversité Biologique.

Les travaux ont consisté essentiellement en des présentations et des discussions autour de plusieurs axes dont entre autres le Cadre mondial pour la biodiversité, l’élaboration des stratégies et plans d’actions nationaux pour la biodiversité (SPANB) et les indicateurs de vérification des actions de mise en œuvre de la SPANB.
Représentant le ministre de l’environnement et des ressources forestières, le Colonel SAMAROU Moussa a indiqué que la réussite de ce processus « dépendra de la mobilisation et de la contribution de l’ensemble des acteurs nationaux ». L’approche participative, inclusive et méthodologique, utilisée dans le cadre de ce processus va permettre aux participants, en fonction de leurs domaines d’intervention, de contribuer à renseigner les indicateurs des cibles nationales sur la base de leurs interventions sur le terrain. Le Colonel SAMAROU Moussa a invité toutes les institutions et structures impliquées dans la mise en œuvre de la Convention sur la diversité biologique à s’engager activement dans le processus d’élaboration de ce rapport en vue de faire du Togo une référence dans la sous-région comme ce fut le cas du processus de révision de la Stratégie et Plan d’Actions National sur la Biodiversité (SPANB).
