Les vestes et cravates ont fait place aux tenues décontractées. C’était l’accoutrement de presque tous les membres du gouvernement, qui avaient fait le placement du site d’enfouissement d’Aképé, lieu choisi pour le lancement officiel de la journée de l’arbre. A leur tête, le chef du gouvernement, Komi Selom Klassou venu pour accomplir son devoir éco-citoyen,
A 7 heures 30, le 1er arbre était mis en terre par les bons soins du Premier Ministre. Après avoir donné le ton de cette activité d’envergure nationale, c’était le tour du ministre d’Etat et des autres ministres de mettre en terre chacun son plant. Ils étaient assistés par le personnel des eaux et forêts puis celui de la mairie.
Avant de quitter le centre, le Premier ministre a rappelé à la population l’intérêt de reboiser le pays.
« Gouverner c’est prévoir, c’est pourquoi dans sa vision, le père de la Nation, feu Président Gnassingbé Eyadema avait demandé à chaque togolais de planter au moins un arbre tous les 1er juin, bien avant la décision de la communauté internationale. Ce matin en venant planter un arbre, c’est pour que nous prenions en compte la protection de l’environnement dans notre Plan National de Développement ».
Parlant des 17 Objectifs du Développement Durable (ODD) déclinés en 169 cibles, le Premier Ministre a dit ne pas perdre de vue les trois points essentiels qui sont l’économie le social et l’environnement.
« Le Togo est signataire de l’Accord de Paris, avec l’implication personnel du Président de la République et les termes de cet accord nous oblige à protéger nos ressources car nous sommes tous gagnants en adhérant à la politique de l’environnement. Protéger l’environnement ne veut pas dire ne pas toucher mais le faire d’une façon efficiente et penser aux générations présentes et futures » a dit le Premier Ministre.
Ce matin du samedi 1er juin 2019, ce sont quelques 250 Khaya senegalensis qui ont été mis en terre sur le site du centre d’enfouissement d’Aképé pour plusieurs motivations.
« Ce site a été pour nous, un site de référence. Les ordures traités dégagent des odeurs, donc il faille créer une ceinture verte pour pouvoir sécurité d’abord le site et réunir les conditions qui pourront réduire les odeurs. Le Khaya étant une essence à croissance rapide, nous voulons constituer un puits de carbone pour la rétention du gaz carbonique pour ensuite libérer l’oxygène a expliqué le ministre de l’Environnement, du Développement Durable et de la Protection de la nature, Prof. Oladokoun.
Sur ce site de 193 hectares la superficie à reboiser est de 40 hectares, pour aller un peu plus vite, le ministre propose un reboisement systématique grâce à l’appui d’un projet.