La biodiversité et les aires protégées sont au cœur des réflexions des parties prenantes de l’UEMOA à Lomé

La biodiversité et les aires protégées sont au cœur des réflexions des parties prenantes de l’UEMOA à Lomé

La biodiversité et les aires protégées sont au cœur des réflexions des parties prenantes de l’UEMOA à Lomé

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Dans le cadre des échanges sur le protocole d’accord pour la mise en place et l’opérationnalisation de l’Observatoire Régional du Littoral Ouest-Africain (ORLOA), la commission de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) a organisé en collaboration avec le Togo, la réunion des ministres en charge de l’environnement des états membres de l’espace. Une réunion dont la finalité est de mettre en place, un observatoire régional du littoral de l’Afrique de l’Ouest.

Pour le commissaire Mahamadou Gado chargé du département de l’agriculture, des ressources en eau et de l’environnement de la commission de l’UEMOA, la présente réunion revêt un caractère particulier, car elle permet aux participants d’échanger sur les enjeux, défis et opportunités qu’offrent les initiatives régionales aux pays membres.

En ouvrant les travaux, le ministre togolais de l’environnement, FOLI BAZI Katari a souligné que l’une des grandes richesses de la planète est la biodiversité qui malheureusement est en voie de régression rapide. D’où la nécessité pour les pays de fédérer leurs énergies, agir ensemble pour trouver des solutions durables. C’est la raison d’être de la réunion de haut niveau de Lomé précédée par celle des experts et qui vise à consolider des solutions communes pour faire face aux défis concernant la protection du littoral, la biodiversité et les aires protégées.

Comme c’est le cas du programme de gestion du littoral de l’Afrique de l’Ouest Waca ResIP dont la mise en œuvre a commencé depuis 2018 et qui permet à certains pays de lutter contre l’érosion côtière, les inondations, les pollutions sans oublier le renforcement de la résilience des communautés côtières face aux différents aléas. Avec WACA, le gouvernement a pu protéger une bonne partie de sa côte en enrochement a ajouté le ministre.

A propos des aires protégées il a fait savoir que dans chaque pays, des instruments sont élaborés pour garantir leur sécurité. Malgré tous ces efforts, elles sont toujours sujettes à la destruction et à l’envahissement. Ainsi au Togo sur 580 517 ha d’aires protégées, 470 510 ha, soit 8, 29 % du territoire sont sécurisés a ajouté le ministre Foli Bazi.

Les travaux de cette réunion ont abouti aux recommandations suivantes :

  • L’adoption et la signature du Protocole d’Accord relatif à la mise en place de l’Observatoire Régional du Littoral Ouest-Africain (ORLOA),
  • L’appropriation du mécanisme de suivi de l’application des actes sur la gestion intégrée des zones côtières et marines et
  • L’approbation du Plan d’Action Régional Stratégique des Investissements (PARSI),
  • L’approbation des bilans globaux des programmes PAPBIO et PAPFOR etc.

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