Le Togo a abrité du 24 au 25 novembre 2021, la 7e réunion du comité régional du projet d’investissement pour la résilience des zones côtières en Afrique de l’Ouest. Une initiative de la commission de l’UEMOA qui a vu la participation de tous les 6 pays bénéficiaires de ce projet. C’est le ministre de l’environnement et des ressources forestières et coprésident de la session, FOLI-BAZI Katari qui a ouvert les travaux. Ceux-ci seront meublés de présentations sur l’état d’avancement de la mise en œuvre du projet dans chaque pays et sur les questions liées au plan de travail et budget annuel.
Parlant des impacts de l’érosion côtière, le commissaire de l’UEMOA, le professeur Kako NUBUKPO a relevé que ce phénomène ignore les frontières des états. C’est pourquoi l’Union a trouvé urgent d’élaborer un projet intégrateur pour une lutte commune. Lors de cette 7e réunion du comité de pilotage il y aura le partager des expériences en cours dans les états et les leçons apprises a-t-il dit.
La commission de l’UEMOA qui n’est que l’émanation des états a dit le commissaire à l’obligation d’aider et de partager les informations. Pour y arriver un observatoire régional du littoral Ouest africain a été mis en place. La commission a jugé aussi important d’inscrire dans l’ordre juridique interne des états, de grandes conventions. C’est le cas du règlement communautaire basé sur les quatre protocoles additionnels de la convention d’Abidjan sur la protection côtière. Tout ceci pour une mise en synergie et coordination des actions.
La Banque mondiale a rassuré les états bénéficiaires et ceux qui frappent à la porte de son entière disponibilité à les accompagner et promet de continuer à mobiliser les ressources additionnels pour que toute la côte ouest africaine soit protégée.
« La problématique de l’érosion côtière est une priorité qui va au-delà des prévision du projet WACA, il cristallise à un haut niveau, la réflexion tendant à évoluer le plus vite possible vers une protection intégrale de la côte togolaise, gage d’une sécurisation globale de cette zone extrêmement sensible et sujette à la vulnérabilité des communautés » a souligné le ministre FOLI-BAZI.
Pour la concrétisation de l’ambition commune, le ministre a invité les pays bénéficiaires à maintenir une vision partagée et solidaire sur la gestion de la zone côtière par la mise en place d’un mécanisme de mutualisation des expériences et des actions projetées. Il a ajouté que la mise en place des comités mixtes transfrontaliers se révèle un cadre approprié. Il a encouragé les pays WACA et les futurs adhérents à institutionnaliser le cadre d’échanges à l’instar du Bénin et du Togo ou de la Mauritanie et du Sénégal.
