C’est dans la forêt urbaine et verdoyante de la commune lacs1 en plein air à Aného dans la préfecture des Lacs à 45 km au Sud du Togo que deux membres du gouvernement, notamment, le ministre de l’environnement et des ressources forestières, FOLI BAZI Katari et son collègue de la communication, des médias, porte-parole du gouvernement, Akodah AYEWOUADAN ont animé une conférence de presse sur la campagne de reboisement de cette année. Cette rencontre se tient en prélude à la troisième édition du lancement officiel de la campagne nationale du reboisement, le 1er juin prochain. Plusieurs journalistes étaient de la partie.

L’ambition du gouvernement en matière de reboisement, c’est d’augmenter le taux de couverture forestière du Togo qui était en 2016, selon l’inventaire national forestier de 24,24%, à 25% d’ici à 2025 et de prendre toutes les dispositions pour mettre en terre un milliard de plants d’ici à l’horizon 2030. Pour réussir ce pari, il faut que la population soit informée et sensibilisée sur les avantages à tirer du reboisement. D’où la tenue de cette conférence de presse au cours de laquelle les médias sont invité à relayer la bonne information sur la campagne.

Dans leurs mots introductifs les deux ministres, ont déploré la situation actuelle des ressources forestières en forte dégradation. Ainsi pour éviter le pire le gouvernement a pris les dispositions conformément à la feuille de route gouvernementale 2020-2025. Dans sa mise en œuvre, une nouvelle stratégie de la campagne de reboisement a été élaborée à partir de 2021 pour mobiliser les acteurs, les terres, les moyens financiers et les plants.

Parlant des plants à ce jour, 14 183 111 sont disponibles, toutes essences confondues. Ces plants pourront servir à reboiser 9 455 ha, d’où l’appel du ministre FOLI BAZI lancé à l’endroit de la population.

« Nous voulons surtout rappeler à toute la population de se mobiliser pour planter, le chantier est vaste et chacun doit y mettre du sien. Le reboisement ne consiste pas tout simplement à mettre en terre un plant. Il faut absolument faire l’entretien et le suivi, pendant au moins trois ou quatre an ».

La réussite de cette édition dépendra de la mobilisation des acteurs. Il apprécie déjà l’implication des plus hautes autorités de ce pays qui donnent toujours le bon exemple à chaque événement. Il est tant de changer de paradigme. La journée nationale de l’arbre doit aller au-delà de son caractère symbolique. Elle doit être désormais un acte civique et volontaire a ajouté le ministre. « Nous avons beaucoup pris de la nature, aida là à se reconstituer a-t-il conclu.

Les journalistes présents ont posé leurs préoccupations notamment sur le bilan de 2021, le lien entre santé et environnement, les chaînes de valeurs dans le secteur de l’environnement, la politique de bois énergie, le foncier, les garanties pour les propriétaires terriens à donner leurs parcelles pour le reboisement. Toutes ces questions ont eu des réponses de la part des ministres.