Campagne nationale de reboisement 2023: les chefs traditionnels de la région maritime invités à redoubler d’efforts

Campagne nationale de reboisement 2023: les chefs traditionnels de la région maritime invités à redoubler d’efforts

Campagne nationale de reboisement 2023: les chefs traditionnels de la région maritime invités à redoubler d’efforts

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Le ministère de l’environnement et des ressources forestières poursuit la sensibilisation des chefs traditionnels et leurs secrétaires généraux sur la parfaite organisation de la campagne nationale de reboisement. La cérémonie d’ouverture qui s’est déroulée ce 20 avril 2023 à Tsévié a été présidée par le représentant du ministre, M. Comlan AWOUGNON, directeur des affaires administratives et financières.

Le Togo de par sa situation géographique n’est pas un pays forestier. A cela s’ajoute un taux de déforestation élevé soit 0,42% en plus celui de la dégradation des forêts de 0,91%. Au même moment les efforts de reboisement étaient en deçà de 2000 ha jusqu’en 2020.

 Eu égard à l’ampleur de ma menace climatique et son corollaire de conséquences sur les écosystèmes le gouvernement a décidé d’inverser la tendance. Ainsi il a été confié au ministère de l’environnement de remonter la pente et de passer de 24, 24% de couverture forestière en 2016 à 25 % d’ici 2025 conformément à la feuille de route gouvernementale. Et comme cela ne suffisait en mai 2021 le gouvernement à rehausser son ambition de reboisement, celle de reboiser un milliard de plants à l’horizon 2030.

Pour réaliser cette double ambition selon la directrice des ressources forestières, Dr Amah ATUTONU, cinq défis sont à relever. Il s’agit de la mobilisation des terres, la mobilisation des acteurs, des plants, des financements et la mise en place des conditions cadres pour favoriser la réussite des plants mis en terre. Relever tous ces défis c’est compter sur les chefs traditionnels puissent qu’ils sont  capables de drainer derrière eux les populations pour reboiser et aussi des terres  sur lesquelles les plants seront reboisés. Impliquer les chefs dans les activités de reboisement c’est d’amener les populations à adhérer à la politique du gouvernement en matière de reboisement, de restauration de paysages forestiers, a ajouté la directrice. Lors des échanges les orientations et les propositions des garants de nos eus et coutumes prouvent à suffisance que le pari du reboisement est gagné.

« Il s’agit de voir comment nous allons mobiliser  nos populations ensuite des sites à reboisement et avoir plus tard des forêts qui vont améliorer notre cadre de vie. Le gouvernement a bien fait de nous impliquer et nous le remercions pour cela » a souligné Togbui DJIDJOLI Détu X, président du conseil des chefs traditionnels de la région Maritime.

Après la présentation du bilan du reboisement 2022 par le Col. Aboudou Mensa chef division forêts à la direction des ressources forestières, il ressort de ce bilan que la région maritime a occupé le deuxième rang sur les cinq régions que compte le pays. Elle a mis en terre pour la campagne 2022, 1 136 437 plants sur une superficie de 1 296,44 ha et 403,10 km linéaire.

Quant à deuxième faite par la directrice des ressources forestières sur la stratégie de reboisement 2023, si nous prenons les plants disponibles, ils sont 14 183 111 et serviront à reboiser 9 150 ha.

A la suite des deux présentations des orientations des chefs traditionnels ont été pris en compte pour améliorer la stratégie nationale de reboisement. D’autres préoccupations telles que, la gestion des anciennes carrières et la collaboration plus accrue avec les conseillers techniques que sont les forestiers ont été soulevées.  

Pour une  meilleure collecte des statistiques de la campagne 2023, le ministère a élaboré des fiches de collecte d’information. Ces fiches seront distribuées aux chefs pour un meilleur rapportage des plants mis en terre.

Les informations sur le crédit carbone ont été portées à la connaissance des participants. Il a été suggéré aux chefs que lors de leur restitution des conclusions de ces assises que les géomètres, les mandataires, les acquéreurs des terrains, les propriétaires de bœufs  soient sensibilisés.

Les prochaines étapes seront les régions des savanes, de la Kara et la Centrale pour le même message.

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