C’est au cours d’une rencontre régionale qui a regroupé du 25 au 27 février 2025 à Lomé les points focaux nationaux chargés des questions environnementales, des universitaires, des organisations régionales et des partenaires. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le Ministre de l’environnement et des ressources forestières, FOLI BAZI Katari.
Subdivisé en quatre grands chapitres, le rapport est articulé autour des principales matrices environnementales, notamment, les questions écosystémiques, la biodiversité, l’eau, la qualité de l’air, les changements climatiques, les déchets en milieu urbain et la dégradation des sols. Le rapport fait cas des projections futures sous forme de perspectives qui figurent en bonne place dans le document.
Son élaboration est motivée par la nécessité de disposer des données fiables et actualisées sur les menaces et les pressions qui s’exercent sur l’environnement et les ressources naturelles de la région du fait des activités anthropiques et des catastrophes naturelles. Il est question également d’identifier les zones environnementales critiques dans l’espace communautaire, afin d’apporter des réponses appropriées en vue d’inverser la tendance de la dégradation. Il s’agit en outre de disposer d’un outil qui va permettre de sensibiliser les populations et de convaincre les décideurs d’engager plus d’actions en faveur de l’environnement pour les générations actuelles et futures.
Pour le représentant résident de la CEDEAO au Togo, BANJAI Bacar Barros, la validation du rapport marque une étape déterminante dans le plaidoyer en direction des gouvernements afin de prévoir les budgets nécessaires pour la préservation de l’environnement. Il sera également utile pour mobiliser l’assistance et l’accompagnement des partenaires aux efforts entrepris par la commission de la CEDEAO et les institutions régionales impliquées dans la gestion de l’environnement et du climat.
Le ministre de l’environnement et des ressources forestières, FOLI BAZI Katari a réaffirmé l’engagement du Togo à élaborer le rapport annuel sur l’état de l’environnement et à participer aux efforts mondiaux de lutte contre la dégradation de l’environnement et du climat. Cet engagement, a-t-il dit, fait écho de la vision du Président de la République, Faure Essozimna GNASSINGBE qui a mis les questions de l’environnement, des changements climatiques et le développement durable au cœur de son agenda politique et de ses actions.
Initié par la CEDEAO en 2018 à travers un processus inclusif et participatif, le rapport sur l’état de l’environnement et du climat et des perspectives a bénéficié de l’appui technique du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE). Le rapport validé fera l’objet d’une publication.
