Dans la feuille de route gouvernementale 2020-2025, le ministère de l’environnement et des ressources forestières est appelé à mettre en œuvre le programme de mobilité verte (P36). Ce programme a été validé ce 8 août 2022 à Lomé. Une validation qui a réuni autour du ministère de l’environnement et des ressources forestières qui est le « lead », les ministères en appui, notamment l’énergie, l’urbanisme, les transports et les autres parties prenantes.
Le P36 est un document stratégique, une véritable politique d’infrastructures, de promotion de l’éco-conduite, d’utilisation des énergies propres et surtout d’aménagement des transports. Un secteur aux multiples défis, sanitaire, économique et environnemental que le pays doit pouvoir relever. Ce sous-secteur des transports est considéré comme le plus grand émetteur des gaz à effets de serre. Conformément aux engagements du pays contenus dans les contributions déterminées au niveau national révisés, il est temps de changer de paradigme, d’où la vision du gouvernement, celle de promouvoir la mobilité verte.
L’objectif du P36 a dit le secrétaire général, le Col. DIMIZOU koffi à l’ouverture des travaux est d’accroître de plus de 3% la part des véhicules électriques dans les ventes annuelles de véhicules neufs à l’horizon 2025.
La mobilité verte est celle qui est sobre en carbone, peu polluante, respectueuse de l’environnement et sans effets néfastes sur la santé humaine a-t-il ajouté.
Présent à cet atelier, le secrétaire permanent du suivi des réformes, Dr AKAYA a fait d’importantes contributions. Il a demandé que le diagnostic prenne en compte tous les efforts du gouvernement en matière de réduction des gaz à effet de serre notamment le renouvellement du parc automobile, l’exonération des taxes sur les nouveaux véhicules, le reboisement du milliard de plants d’ici à 2030, et la relance de l’industrialisation de la plateforme d’Adétikopé avec la fabrication des motos électriques. Parlant du document dans son ensemble, il a suggéré que pour sa clarté deux grands axes soient considérés : le renforcement de la gouvernance du secteur et la participation des parties prenantes et le développement des systèmes innovants de production et de consommation des produits et services issus de la mobilité. Le programme de la mobilité verte validé est couplé de son programme d’investissements prioritaires