Le ministère de l’environnement et des ressources forestières a initié ce 17 août 2022 à Lomé, un atelier d’appui à l’intégration des contributions déterminées au niveau national (CDN) dans la planification nationale et sectorielle. Cet atelier de 3 jours qui bénéficie de l’accompagnement du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) a été ouvert par le représentant du ministre de l’environnement et des ressources forestières et secrétaire général, Col. DIMIZOU Koffi. Il permettra à toutes les parties nationales de contribuer à l’amélioration et à la consolidation des indicateurs et outils proposés par un consortium de consultants afin de favoriser la mise en œuvre des CDN révisées du Togo.
La planification et la mise en œuvre des actions concrètes des CDN demeurent un défi surtout pour les sectoriels. Pour toucher tous les secteurs des études ont été commanditées en foresterie, en agriculture et en énergie afin de développer des critères et indicateurs sensibles au genre de même que des outils d’intégration des CDN dans la planification et des outils simplifiés d’estimation des gaz à effet de serre.
Le représentant résident du PNUD au Togo, Dr Aliou Mamadou DIA a salué la tenue de cette rencontre et a réitéré la disponibilité du PNUD à toujours accompagner le Togo dans ses efforts de lutte contre les changements climatiques à travers notamment, l’appui à la mise en œuvre non seulement de ses CDN, mais aussi d’autres projets au profit des populations. Il a félicité le gouvernement pour les actions réalisées dans la lutte contre les changements climatiques, conformément à l’Accord de Paris surtout le niveau des ambitions climatiques.
Parlant justement de ces ambitions, le secrétaire général a expliqué l’engagement du Togo lors de la conférence des parties de 2015. Ainsi dans ce processus le pays a décidé de rehausser ses CDN révisées. Par ailleurs, il s’engage dans une contribution inconditionnelle de réduire ses émissions de gaz à effet de serre (GES) de 20,51 % contre 11,14 %. De façon conditionnelle, les GES seront réduits de 30,06% contre 20% d’ici à l’horizon 2030. In fine les efforts du Togo associés à l’aide des partenaires techniques et financiers vont lui permettre de réduire 50,57% de ses GES.
La gestion des risques climatiques étant inscrite comme une priorité dans la feuille de route 2020-2025, les sectoriels doivent renforcer leurs capacités techniques en s’appropriant les outils d’évaluation et indicateurs proposés dans l’agriculture, l’énergie, la foresterie, et en genre, de même que leurs sous-secteurs afin de faciliter le reporting des GES. Les deux derniers jours de cet atelier semi-présentiel seront consacrés aux travaux pratiques pour une prise en main des outils simplifiés d’estimation des GES et outils d’intégration des changements climatiques dans la planification.