Le ministre de l’environnement et des ressources, FOLI-BAZI Katari a rencontré les ONGs porteuses des sous-projets communautaires du projet WACA ResIP, les membres des commissions préfectorales de développement et les préfets de la zone de projet le 10 août 2021à Tsévié. Le but de la rencontre est de mobiliser l’ensemble de ces acteurs pour l’atteinte de l’objectif de reboisement du projet WACA qui est de 456 hectares pour la campagne de 2021.
Onze représentants des sous-projets financés par le projet WACA se sont succédé pour présenter leurs stratégies et chronogramme de mise en terre des plants. Pour certains ils sont encore à l’étape des aménagements des parcelles. Pour d’autres l’acquisition des plants et la sensibilisation des riverains des portions retenues sont en cours. Ils ont tous donné le nombre d’hectares qu’ils se sont engagés à faire.
L’Université de Lomé, un des bénéficiaires, représenté par le prof. WALA Kperkouma compte reboiser 31 hectares dont 9 dans son enceinte et 22 sur son site de Kovié. Il a précisé que si l’UL s’est intéressé à ce projet, c’est parce qu’il permet la restauration de la végétation pour les espaces verts et la séquestration du carbone en vue d’atténuer les effets des changements climatiques.
Après avoir écouté les stratégies des uns et des autres, le ministre de l’environnement et des ressources forestières leur a rappelé les grandes lignes de sa feuille de route et l’ambition décennale du gouvernement en termes de reboisement. Pour lui, seule la contribution de tous, permettra au gouvernement d’atteindre son objectif chiffré du milliard de plants d’ici à 2030. Pour une croissance des plants le suivi doit faire partie intégrante des activités programmées. Les porteurs des sous-projets ont rassuré le ministre du respect de leur parole. D’ici fin septembre, toutes les activités de reboisement doivent prendre fin pour le compte de la campagne 2021. Rappelons que le projet WACA ne se limite pas à la protection du littoral contre l ‘érosion côtière, mais il a en son sein, 6 catégories de projets sociaux qu’il finance dont la 5 et la 6 portent sur la restauration des berges et la gestion durable des terres de même que la conservation et restauration des mangroves.
