Lancé officiellement le 25 mars 2021 pour une durée de 3 ans, le Projet d’initiative de renforcement de capacités pour la transparence est financé à hauteur de 1 010 267 de dollars US.
Dans le but de renforcer la confiance mutuelle entre les Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) et d’en promouvoir une mise en œuvre efficace, il a été créé lors de la 21ème session de la Conférence des parties à cette convention, tenue à Paris du 30 novembre au 12 décembre 2015, un cadre de transparence renforcé des mesures et de l’appui. Ce cadre vise à donner une image claire de l’appui fourni et de l’appui reçu par chaque Partie concernée dans le contexte des mesures prises à l’égard des changements climatiques, notamment en éclairant et en suivant les progrès accomplis par chaque Partie en vue de s’acquitter de sa contribution déterminée au niveau national (CDN) au titre de l’article 4 de l’Accord de Paris, et de mettre en œuvre ses mesures d’adaptation au titre de l’article 7, notamment les bonnes pratiques, les priorités, les besoins et les lacunes.
Le cadre de transparence vise à renforcer les institutions nationales chargées des activités liées à la transparence conformément aux priorités nationales et à fournir les outils, la formation et l’assistance permettant de se conformer aux dispositions de l’article 13 de l’Accord sur le climat en contribuant progressivement à une plus grande transparence dans l’action climatique. Ce cadre s’appuie sur les dispositifs relatifs à la transparence prévus en vertu de la Convention, notamment les communications nationales, les rapports biennaux et les rapports biennaux actualisés, l’évaluation et l’examen au niveau international et les consultations et analyses internationales, et les renforce en tenant compte de la situation particulière des pays les moins avancés et des petits États insulaires en développement. Aussi, lors de la 21ème session de la COP en 2015, il a été demandé au Fonds pour l’environnement mondial (FEM) en tant qu’entité chargée d’assurer le fonctionnement du mécanisme financier, d’appuyer la mise en place et la poursuite de l’Initiative de renforcement des capacités pour la transparence, notamment en allouant des contributions volontaires aux pays en développement au titre de la sixième opération de reconstitution des ressources du Fonds et des opérations de reconstitution qui suivront, en complément de l’appui déjà fourni par le FEM.
Dans ce cadre le ministère de l’environnement et des ressources forestières a bénéficié des appuis financiers du FEM au travers de ONU Environnement en vue de l’élaboration et de la mise en œuvre du projet Initiative de renforcement des capacités pour la transparence climatique afin de faire face à ses obligations vis-à-vis des dispositions de l’article 13 de l’Accord de Paris relatives au cadre de transparence de l’action climatique.
Le projet d’initiative de renforcement de capacités pour la transparence vise les résultats suivants :
R1 : Le cadre institutionnel, juridique et réglementaire existant pour la gestion de l’information sur le changement climatique est mis à niveau
R2 : Un système de gestion de l’information sur le changement climatique est mis en place
R3 : Les secteurs concernés sont dotés d’équipements appropriés pour remplir leur mission
R4 : Les acteurs nationaux du changement climatique sont formés à la saisie des données dans le système
R5 : Le système de gestion de l’information est testé et fonctionnel
Développer les capacités des acteurs pour mettre en place et gérer un système national d’information pour la transparence climatique.
Spécifiquement, il s’agira de :
– renforcer les dispositifs institutionnel, juridique et réglementaire ;
– développer les capacités des acteurs des secteurs prioritaires des Changements climatiques.
Mise en place des organes de gestion du projet ;
Lancement officiel du projet ;
Tenue de la 1ère réunion du comité de pilotage ;
Publication des appels à manifestation d’intérêt pour le recrutement de 5 experts
Cartographier les activités du MRV et les acteurs concernés ; effectuer une analyse des lacunes et des besoins des arrangements institutionnels et du cadre juridique et réglementaire existants pour la gestion des informations climatiques ;
Proposer des arrangements institutionnels nationaux efficaces, sous la forme de projets de textes juridiques et d’accords/mémorandums d’accord, avec des rôles et des responsabilités clairs en matière de gestion des informations climatiques ;
Mettre en place l’organe national chargé de la mise en œuvre du cadre de transparence climatique