Le ministre Oladokoun a procédé ce 4 mars 2020 sur le site des hydrocarbures dans la zone portuaire à la clôture du chantier de dépollution des terres contaminées par les énergies fossiles. Sur instruction du ministère de l’environnement du développement durable et de la protection de la nature, la société togolaise de stockage de Lomé (STSL) a commencé en 2017, la dépollution grâce à l’expertise de l’ONG Envipur. Après plus de deux ans, le système mis en place a permis de dépolluer 3000 tonnes de terres qui étaient contaminées par les déchets émanant des hydrocarbures, des huiles, des graisses, du kérosène et du bitume, souvent utilisés dans les transports et les infrastructures routières. La cérémonie de clôture a connu la participation des directeurs d’autres sociétés comme le port autonome de Lomé, des députés et de certains ministères impliqués.
Contaminées à 100% par les hydrocarbures, les 3000 tonnes de terres sont aujourd’hui à la date de clôture du chantier dépolluées. Cette dépollution avait commencé en juin 2017. Aujourd’hui ces terres sont dépolluées à 99,6% pour les hydrocarbures et à 83,3% pour les huiles et graisses.
Selon Mme Anne-Marie Kouassi directrice d’Envipur, la moyenne de dépollution selon les normes européenne est de 80%, or les résultats obtenus au Togo vont au-delà.
Quant à la directrice de la STSL, Mme Akoumany andrée, celle-ci a salué l’heureux aboutissement du processus conduit par un consortium de trois sociétés à savoir, le complexe pétrolier de Lomé, Togo-Oil company et la société togolaise de stockage de Lomé (STLS). Toutes spécialisées dans le stockage et la distribution des hydrocarbures au niveau national et sous régional. Pour elle l’environnement tout comme la sécurité des personnes fait partie des grandes priorités de ces sociétés. Une fois ces terres dépolluées, la directrice rassure qu’elles seront utilisées pour le jardinage ou tout simplement seront étalées sur le campus du STSL.
Clôturant le système de dépollution, le Prof. David Oladokoun s’est réjoui de l’initiative louable de la STLS qui est de lutter contre la pollution et la dissémination des polycycliques (HAP) dans la nature. Ces substances selon le ministre ont des conséquences graves sur la santé humaine et l’environnement, ils peuvent être bio- accumulés par la faune et la flore ainsi que par les poissons et les crustacées a-t-il ajouté.
Le ministre s’est dit satisfait des résultats obtenus par l’ONG Envipur. Et pour matérialiser ce satisfécit, il a signé tout comme les autres acteurs impliqués le livre d’or en guise de reconnaissance.