Pays côtier, le Togo comme certains de ses pairs, n’échappe pas aux effets des changements climatiques avec leurs lots de conséquences sur les activités socioéconomiques et environnementales. Pour mieux gérer la zone côtière togolaise et aider les communautés à sortir de leur pauvreté, un nouveau projet est en formulation. Il s’agit du « projet de renforcement de la résilience des écosystèmes et des communautés de la zone du littoral au Togo, face au changement climatique » dont le lancement a eu lieu ce 25 septembre 2019 à Lomé. Il sera financé par le Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM) à hauteur de 10 millions de dollars et la FAO sera chargée de son exécution. Pour permettre aux acteurs de la région maritime, qui est la zone du projet d’échanger sur les questions essentielles et les arrangements institutionnels de la mise en œuvre dudit projet, la FAO et le ministère de l’Environnement, du Développement Durable et de la Protection de la Nature ont organisé un atelier technique de formulation de ce projet.
Le processus de formulation du projet de renforcement de la résilience des écosystèmes et des communautés de la zone du littoral au Togo face au changement climatique a commencé avec l’arrivée d’une mission de la FAO présente au Togo du 23 au 27 septembre suivi de l’atelier de lancement pour recadrer un certain nombre de chose.
Ce projet visera, aux dires du chargé de programme à la FAO, M. Djiwa Oyétoundé à favoriser la résilience des communautés de la zone de projet à travers une approche intégrée de restauration et de gestion durable des écosystèmes, à la promotion des systèmes de production adaptés au changement climatique. Par ailleurs, ce projet aura aussi un volet de renforcement de capacités et de gestion des connaissances. Avec l’avènement de la décentralisation, la coordination travaillera avec les communes pour les aider à intégrer les questions de changement climatique dans leur planification, budgétisation et dans leurs activités quotidiennes.
Somme toute, c’est de veiller à ce que les populations essentiellement agricoles puissent améliorer les activités agricoles, de pêche, de maraîchage et d’autres services.
En lançant ce jour, le processus de formulation, le représentant du ministre en charge de l’environnement le secrétaire général, le Lt /Col. Dimizou Aoufoh a exhorté tous les participants à verser à l’équipe de consultants leurs réflexions basées sur les expériences et connaissances de la zone du projet, afin que ces derniers puissent les prendre en compte dans les différentes composantes du projet. Il a remercié le FEM pour cet accompagnement qui s’inscrit parfaitement dans le volet social de la politique du gouvernement togolais.