Un outil pour prévenir et lutter contre la sécheresse au Togo

Un outil pour prévenir et lutter contre la sécheresse au Togo

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Pour lutter contre ce phénomène, les pays ont initié, avec l’appui du Mécanisme Mondial (MM), les plans nationaux de sécheresse. Ce 29 novembre 2018, le Togo a analysé et évalué son plan national. Il s’est agi pour les parties prenantes, de faire des apports pour renforcer la pertinence de ce dernier afin que sa mise en œuvre réponde réellement aux objectifs du plan national de développement (PND). La cérémonie d’ouverture de cette rencontre qui a eu lieu à Lomé a été présidée par le directeur de cabinet, M. Kodjo Kudadzé en présence de la coordinatrice du Mécanisme Mondial, Mme Sandrine Jauffret. Pour lutter contre la désertification, l’objectif 15 des ODD et plus précisément la cible 15.3 exhorte les pays à « protéger, restaurer et promouvoir l’utilisation durable des écosystèmes terrestres, la gestion durable des forêts et la lutte contre la désertification afin de stopper et d’inverser la dégradation des terres et mettre fin à la perte de la biodiversité ». Le Togo étant déjà dans cette dynamique a pu élaborer son document d’identification des cibles de la neutralité en matière de dégradation des terres (NDT) et aujourd’hui c’est la validation de son plan de sécheresse. Selon l’expert national, Dr Adjonou Kossi, les tendances en termes de variabilité des paramètres climatiques montrent une augmentation des températures à différents horizons, ce qui ne présage pas des lendemains radieux dans les secteurs porteurs de croissance comme celui de l’agriculture. Ce document permettra de ressortir, les grands axes sur lesquels il faut agir avant pendant et après l’aléa, a ajouté le consultant. La promptitude avec laquelle le Togo a en 6 mois élaboré son plan national de sécheresse, prouve selon la coordinatrice du Mécanisme Mondial, le respect de son engagement vis-à-vis de la Convention des Nations Unies sur la Lutte Contre la Désertification (CNULCD). « Agir sans attendre contre la sécheresse, c’est non seulement s’adapter à des causes naturelles mais surtout s’attaquer à ses causes anthropiques, dont les plus dommageables sont l’exploitation minière, l’exploitation forestière illégale, le surpâturage, le défrichement etc. D’où l’impérieuse nécessité pour le Togo de disposer d’une stratégie appropriée qui propose des solutions adéquates et oriente les réponses au phénomène » a suggéré le directeur de cabinet. Rappelons que c’est à la 13e conférence des parties de la CNULCD que la déclaration dite d’Ordos, a clarifié des engagements pour combattre la désertification et ses corollaires.

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