WACA un projet d’espoir pour les riverains du littoral

WACA un projet d’espoir pour les riverains du littoral

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Le lancement du projet d’investissement de résilience des zones côtières en Afrique de l’Ouest dont le sigle anglais est WACA ResIP West Africa Coastal Area. Son objectif est de renforcer la résilience des communautés et des zones cibles dans la zone côtière ouest africaine, six (6) pays sont concernés, le Benin, la Côte d’Ivoire, la Mauritanie, Sao Tomé Principe, le Sénégal et le Togo. C’est le ministre de l’Environnement et des Ressources forestières en personne qui a lancé la mise à exécution de ce vaste projet dit de l’espoir eu égard aux menaces de l’érosion côtière sur le littoral. Pour une durée de 5 ans, le WACA a été financé par la Banque Mondiale, le Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM) et l’Etat togolais pour un montant de 31 milliards. Après le lancement régional à Dakar au Sénégal du 5 au 9 novembre 2018, chaque pays bénéficiaire est tenu de procéder au lancement national. C’est ce que le Togo vient de faire. Ce lancement constitue un cadre d’échange et de partage d’information sur le processus de mise en œuvre du projet, l’implication de toutes les parties prenantes et la sensibilisation des bénéficiaires pour sa réussite. Tous les intervenants ont eu à relever le danger que constitue l’érosion côtière, et au préfet des lacs de dire que «l’érosion côtière a enlevé la quintessence des richesses qui faisait la renommée de la ville d’Aného » pour montrer les conséquences de ce phénomène sur la vie socio-économique des riverains. Le projet WACA selon son coordonnateur, Cdt Bakatimbé Tchannibi, est conçu pour renforcer la résilience des communautés face aux effets des changements climatiques. Sa particularité est que la grande partie des activités seront menées par les commissions préfectorales de Développement Durable (CPDD). Le projet faisant partie d’un vaste projet sous régional aura certaines activités communes avec le Benin. A terme a dit le ministre Johnson, le segment entre Agbodrafo et Aného frontière Benin, long de 18 km sera protégé, le chenal de Gbaga sur 24 km sera dragué, 3000 ménages vont grâce aux bassins d’orage seront à l’abri des inondations. Il a poursuivi en citant les actions d’assainissement, la mise en place d’un observatoire du littoral pour le partage des connaissances et la création puis l’opérationnalisation de 7 unités pilotes de transformation des produits locaux. Il a enfin remercié les partenaires pour cet important financement. Le vœu du représentant de la Banque Mondiale, Dr Hounkpè Koffi est que le Togo puisse accroitre sa résilience côtière face aux effets des changements climatiques. Il a réitéré l’engagement de son institution à soutenir les efforts de tous les acteurs au développement visant à lutter contre l’érosion côtière, les inondations, la pollution, la sécurité côtière et le développement de l’économie bleu.

 

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