Le ministère de l’Environnement et des Ressources forestières et l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) organisent du 24 au 26 janvier 2018 à Atakpamé au Nord de Lomé, un atelier de validation du rapport de l’étude sur les Produits Forestiers Non Ligneux (PFNL) du Togo. Cette session de trois jours a regroupé les représentants de l’administration publique des organisations de la société civile et les fonctionnaires de la FAO. Ces participants sont invités à analyser le document afin de retenir d’une façon consensuelle cinq produits ligneux à valoriser pour le compte du projet TCP/TOG 3604 « Appui à la valorisation et la modernisation de la filière des produits forestiers non ligneux ». C’est le secrétaire général, M. Sama Boundjouw qui a au nom de son ministre de tutelle présidé aux travaux de cette rencontre, en présence du chargé de programme à la FAO, M. Djiwa Oyétoundé.
Contribuer à assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle, à la création d’emploi et à la réduction de la pauvreté à travers la gestion durable des produits forestiers non ligneux, c’est l’objectif du /projet TCP/TOG 3604.
Ce projet dispose désormais d’un document qui regroupe trois thématiques, à savoir l’état des lieux et l’évaluation du potentiel des PFNL, ensuite les circuits de commercialisation et les chaines de transformation et enfin l’évaluation de la technologie de transformation.
Lancé en mars 2017 le projet PFNL a fait du chemin, selon son coordonnateur Samarou Moussa. Pour lui ce document soumis à l’analyse et à l’examen des participants va leur permettre aussi de se l’approprier afin de pouvoir communiquer là-dessus. M. Samarou a ajouté que lors de cette session il sera également question de l’adoption du PTA 2018.
Le projet TCP/TOG/3604s’inscrit dans le cadre de programmation pays de la FAO, il est d’une importance capitale pour cette institution. Le chargé de programme, M. Djiwa Oyétoundé, a relevé la valeur économique et culturelle des PFNL. Ces produits une fois protégés, permettent aux populations de s’adapter aux effets des changements climatiques a-t-il poursuivi, d’où l’intérêt pour son institution d’accompagner le Togo dans ce domaine. Ceci pour lui permettre de valoriser ses ressources forestières non ligneuses et aussi ligneuses et par ricochet des conditions favorables pour une sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations.
Le SG a exprimé la reconnaissance du MERF à la FAO qui accompagne le pays dans ce secteur assez porteurque plusieurs personnes ignorent.
Ce projet d’une durée de deux ans a commencé en mars 2017, il sera clôturé en décembre 2018, il est logé à la direction des ressources forestières.