Amener les agents forestiers à changer de comportements et à être plus performants dans l’exercice de leur fonction, c’est l’exercice auquel le ministre de l’Environnement, du Développement Durable et de la Protection de la Nature (MEDDPN), Prof. David Wonou Aladokoun s’est prêté durant 8 jours à l’intérieur du pays. Dans chaque région, où il est passé, c’est un code de bonne conduite qui a été donné aux agents. Ces rencontres ont été aussi l’occasion pour ces collaborateurs du ministre de lui exposer les différentes préoccupations auxquelles ils sont confrontés dans l’exercice de leur fonction.
Au total, six (6) rencontres d’échanges avec le personnel des services déconcentrés et sept (7) sorties de terrain, entrecoupées de visites de travail avec les préfets de certaines localités ont eu lieu du 1er au 9 avril.
De Kpalimé, au Sud, pour le compte de la région ouest des plateaux à Mango au Nord dans les Savanes en passant par les chefs-lieux de la région maritime, centrale et Kara, le ministre Oladokoun et son staff ont pu échanger avec des collaborateurs avertis. Ainsi la nouvelle approche méthodologique de travail qui se veut inclusive pour la réalisation efficace des actions contenues dans la lettre de mission a été partagée.
Pour atteindre les objectifs assignés au département, chacun doit faire sa part à l’instar du « colibri » a répété le ministre au cours de cette tournée. Ainsi chacun doit également avoir à l’esprit la synergie d’actions, comme le propose, Confucius ce grand auteur qui dit « pour que le feu brûle plus haut, il faut que chacun apporte son morceau de bois », c’est la seule manière, a insisté le ministre qui conduit vers une gestion axée sur les résultats, dont les préalables se résument au non cloisonnement de l’information. A cela s’ajoutent le travail en équipe et le partage des expériences réussies à porter à échelle, que ce soit en reboisement, en communication, en gestion des feux de végétation, de la transhumance, des aires protégées, dans la lutte contre les braconniers et l’exploitation illicite des ressources forestières.
Les nouvelles dispositions prises au niveau du cabinet ont été également partagé avec les hommes de terrain notamment, l’avant-projet du nouvel organigramme, la lettre de mission déclinée en contrat de performance, assorti de chronogramme qui doit lier les directeurs au ministre et les chefs de service aux directeurs, ainsi de suite, la redynamisation du centre semencier de Davié en un centre de recherche, les projets de reboisement qui doivent dépasser l’entendement du 1er juin, autan d’innovations pour booster le travail au sein du département ont été déroulées
Selon le ministre, la nouvelle dynamique à insuffler au département passe forcément par l’abandon des mauvais comportements, sur ce, il a insisté sur la vigilance dans les postes de contrôle, il a aussi mis en garde tous ceux qui prêterons le flanc à la corruption. Il est revenu sur la suspension des ventes aux enchères « obscures » qui ternissent aussi l’image du ministère et en même temps a promis rendre compte au plus haut niveau pour les dispositions à prendre, afin de résoudre définitivement ce problème. Outre ce problème de bois, d’autres d’ordre institutionnel, humain, matériel et budgétaire ont été recensés et seront résolus au cas par cas, selon les urgences au grand bonheur des deux parties. « Nous sommes satisfaits de cette mission et nous avons compris que la vision du Chef de l’Etat, qui est celle de doter le pays, au terme de 2022 d’un taux de croissance de 7,6%, de créer 500000 emplois à travers une croissance inclusive et une prospérité partagée, mes collaborateurs l’ont perçu. Ils ont aussi bien compris que notre ministère à un rôle à jouer dans la mise en œuvre du Programme National de Développement en assurant une gestion durable des ressources naturelles et la résilience du pays aux effets des changements climatiques: axe 3.12.
A la suite de ces échanges se sont des forestiers transformés, sur qui, leur ministre peut compter pour atteindre les objectifs assignés à son département.
« Nous avons retenu beaucoup de choses. Maintenant nous devons nous investir plus pour remplir nos obligations en lien avec l’axe 3 du PND », a laissé entendre, le Cdt Banlan, directeur préfectoral de Sotouboua. Quant à son collègue de Cinkansé, le Lt Tannayé, il compte encourager la population à reboiser plus d’arbres à bois énergie pour inverser la tendance actuelle qui sévit dans sa préfecture. Pour lui les aires protégées doivent faire objet des patrouilles systématiques et régulières pour dissuader, les éventuels braconniers, comme le ministre l’a préconisé.
Outre les forestiers, ce sont des préfets visiblement engagés que le Prof. Oladokoun a rencontré dans plusieurs préfectures. Ces derniers promettent s’impliquer davantage dans la sensibilisation des populations en général et celles riveraines des parcs et forêts en particulier.