Mise en branle du processus de formulation d’un projet de lutte contre la dégradation des terres dans la région Centrale

Mise en branle du processus de formulation d’un projet de lutte contre la dégradation des terres dans la région Centrale

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Les travaux se sont déroulés le 25 juillet 2025 à Sokodé. La rencontre a regroupé les différentes parties prenantes, sectoriels, autorités locales, société civile et partenaires. Organisées par le ministère de l’environnement et des ressources forestières en collaboration avec le Programme des Nations unies pour le développement, les assises avaient pour but d’informer ces acteurs sur les objectifs du projet afin d’assurer son appropriation. La cérémonie de lancement a été présidée par le ministre de l’environnement et des ressources forestières, FOLI BAZI Katari. 

D’après l’analyse des données spatiales, 52, 68% des terres de la région Centrale sont sévèrement dégradées. Les forêts denses ont quasiment disparu, passant de 19,39% en 2000 à seulement 6,84% en 2021. Ces chiffres alarmants ont amené le gouvernement togolais avec l’appui du Programmes des Nations unies pour le développement PNUD à envisager des solutions en vue de renverser la tendance. L’une d’elles est le projet « Renforcement de la résilience des écosystèmes naturels, les agroécosystèmes et des communautés face au changement climatique dans la région Centrale du Togo ».

Cette initiative, ambitionne de promouvoir l’adoption de pratiques de restauration des paysages et des écosystèmes afin d’optimiser la résilience des écosystèmes et d’améliorer les biens et services de l’environnement et la capacité d’adaptation des écosystèmes naturels et des communautés au changement climatique. Il est articulé autour de quatre axes. Le premier porte sur le cadre multisectoriel pour la gestion intégrée des terres et la planification intégrant les projections climatiques. Le second est orienté sur la restauration des écosystèmes dans les paysages naturels dégradés et les paysages protégés. Les deux derniers axes sont relatifs, respectivement, à l’adoption d’une intensification agro-écologique résiliente au climat, d’une diversification et d’autres pratiques régénératives dans l’agriculture, l’agroforesterie ainsi qu’à la gestion des connaissances.

Le projet, qui est à l’étape de formulation, s’inscrit dans la mise en œuvre de la feuille de route gouvernementale 2025 et dans les priorités du FEM 8, avec un coût global estimé à 68 523 913 dollars pour une durée de 60 mois. A terme, il va impacter directement 35 000 personnes dont 21 000 femmes.

Le chargé de programme environnement, TCHINGUILOU Abiziou, représentant de la représentante résidente du PNUD au Togo, a salué les efforts et l’engagement du gouvernement en faveur de la gestion durable des ressources naturelles et la résilience aux changements climatiques. Il a rassuré de la disponibilité du PNUD pour accompagner le Togo dans la réussite de ce projet au profit des populations de la région Centrale.

Pour le ministre de l’environnement et des ressources forestières, FOLI BAZI Katari, cette initiative, qui fait suite aux engagements du Togo en matière de la neutralité de la dégradation des terres à l’horizon 2030, va permettre d’apporter un soulagement significatif aux populations de la région centrale, particulièrement, celles des zones rurales qui tirent l’essentiel de leurs revenus de l’agriculture familiale. C’est dans ce sens que le ministre a insisté sur la qualité de la collecte des données de terrain pour enrichir et consolider la proposition du projet avant sa soumission au conseil d’administration du Fonds pour l’environnement mondial FEM pour approbation et financement.

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