La portion non protégée de la côte togolaise, située entre Gbodjomé et Agbodrafo, long de 7 kilomètres sera bientôt protégée. Une signature d’accord de crédit d’un montant de 35 millions d’Euros soit environ 23 milliards de francs CFA est intervenue le 8 septembre 2023 entre le ministre de l’économie et des finances, Sani YAYA et l’ambassadeur de France au Togo, Augustin Favereau. La cérémonie s’est déroulée en présence du ministre de l’environnement et des ressources forestières, FOLI BAZI Katari, de la directrice de l’Agence Française de Développement (AFD), Mme Zolika Bouabdallah et du représentant de la Banque Mondiale, M. Koffi HOUNKPE.
Ces fonds de l’Agence Française de Développement sont destinés à l’extension du segment de côte entre Gbodjomé et Agbodrafo avec la construction de 7 épis.
« Pour le gouvernement la lutte contre l’érosion côtière est une grande priorité à travers la mise en œuvre de la feuille de route gouvernementale 2025 » a souligné le ministre YAYA. Il a remercié tous les partenaires notamment, l’AFD, la Banque Mondiale, la BID et Invest International pour leurs contributions dans la lutte contre l’érosion côtière.
Protéger cette partie de la côte, c’est redonner vie aux importantes activités économiques situées dans cette portion entre autres le port de pêche, les activités de maraichages, le port autonome de Lomé les petites, moyennes, les grandes entreprises.
Les résultats attendus selon l’ambassadeur de France au Togo, sont en priorité la réalisation des travaux additionnels à la première phase du projet WACA ResIP. C’est également une source d’emplois directs et indirects de prêt de 2300 personnes et l’accompagnement de 5000 personnes à travers les activités génératrices de revenu. A la fin du projet, 300 hectares de terres seront récupérés avec quelques activités de reboisement.
Le projet WACA contribue à la résilience des écosystèmes côtiers et des communautés qui en dépendent. La première phase prend fin le 31 décembre 2023 et la seconde avec financement de l’ AFD en 2026.