Dans le cadre du renforcement des capacités des techniciens de froid, le ministère de l’environnement et des ressources forestières par le biais du bureau national ozone a organisé un atelier de formation à l’intention des membres de l’association des frigoristes du Togo (AFRITO) de la région des Plateaux. Une trentaine de frigoristes prennent part à cet atelier de deux jours, dont l’ouverture a été présidée par le secrétaire général, Col. DIMIZOU Koffi.
Des enjeux de la destruction de la couche d’ozone, aux bonnes pratiques dans le secteur du froid en passant par le réchauffement climatique sont les grands thèmes qui seront abordés au cours de la première phase de cet atelier. Quant à la seconde elle sera carrément consacrée à la pratique.
L’entretien des équipements de froid nécessite des soins appropriés pour éviter l’évaporation ou les fuites des substances utilisées. Ces composés une fois dans l’atmosphère s’accumulent dans la stratosphère et provoquent la destruction de la couche d’ozone. Une couche sans laquelle, la vie sur terre serait impossible.
Les techniciens de froid qui manipulent toujours les équipements de froid ont besoin d’être informés, recyclés et sensibilisés sur l’utilisation des hydrofluorocarbones (HFC) des gaz à effets de serre (GES).
Selon les informations fournies par le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) en 2016, l’amendement de Kigali devrait permettre d’éviter des émissions de GES évaluées à 72 gigatonnes équivalent de CO2 d’ici à 2050.
Atteindre cet objectif, c’est compter sur les frigoristes. Ces derniers ont besoin d’être informés sur les alternatives que sont les hydrocarbures (HC). Des gaz qui n’endommagent pas la couche d’ozone, mais qui sont très inflammables.
Pour le coordonnateur du bureau national Ozone, DJOSSOU Vidémé, les techniciens de froid doivent maitriser les bonnes pratiques et les mesures de sécurité à adopter au cours des opérations d’entretiens des équipements fonctionnant à base des réfrigérants inflammables. Il a ajouté que l’usage des outils d’identification des SAO et des réfrigérants à faible potentiel de réchauffement du climat feront objet des travaux pratiques pour un travail efficace sur le terrain.
Pour rappel le Togo a signé et ratifié la convention de Vienne pour la protection de la couche d’ozone et le protocole de Montréal relatif à des substances appauvrissant la couche d’ozone, le 25 février 1991.