En prélude à la septième réunion du comité régional de pilotage du projet WACA, un projet de lutte contre l’érosion côtière en Afrique de l’ouest, qui se tiendra du 24 au 25 novembre 2021, le ministère togolais de l’environnement et la commission de l’UEMOA en collaboration avec la Banque mondiale ont organisé une conférence de presse ce 23 novembre à Lomé.
L’occasion pour le professeur Kako NUBUKPO, commissaire de l’UEMOA, chargé du département de l’agriculture, des ressources en eau et de l’environnement, le directeur du cabinet du ministre de l’environnement et des ressources forestières, Dr KODJO Kudadzé et Mme Hawa WAGUE, représentante résidente de la Banque mondiale d’éclairer la lanterne des journalistes sur l’état d’avancement du projet WACA.
Ainsi, les principaux résultats obtenus de 2018 à 2021 dans l’ensemble des six (6) couvert par le projet sont entre autres : la réalisation du bilan 2020 des littoraux, la réalisation de l’étude de faisabilité pour la mise en place de l’observatoire régional du littoral ouest africain, le choix des sites et la conduite des études préalables à la réalisation des infrastructures pour atténuer le phénomène, la mise en place du conseil scientifique régional pour un accompagnement scientifique et technique du choix et de réalisation des investissements et enfin la réalisation des certaines infrastructures et sous-projets communautaires pour la résilience des populations riveraines.
A ce jour, le projet sous régional couvre six (6) pays de l’Union, il sera bientôt étendu à d’autres pays, tels que la Gambie, le Ghana et la Guinée Bissau selon Mme WAGUE pour une lutte régionale et efficace. Par ailleurs, à long terme le projet envisage de couvrir tous les 17 pays côtiers de l’Afrique de l’Ouest et du Centre tout en renforçant les actions dans les pays déjà couverts a ajouté la Banque mondiale qui compte mobiliser plus de ressources. Elle a laissé entendre que se sont plusieurs partenaires qui financent ce projet dont une partie des ressources est octroyée sous forme de dons et l’autre de prêts concessionnaires dont les remboursements vont jusqu’à 30 ans avec des taux très faibles pour les pays.
Selon les journalistes, les avancées ont été enregistrées en termes d’études mais les ouvrages d’enrochement qui doivent freiner l’érosion trainent toujours. A cette préoccupation les animateurs de la conférence de presse ont rassuré que toutes les études étant terminées, les cabinets recrutés pour la réalisation des travaux physiques vont commencer par exécuter la pose des épis, pour le grand bonheur des populations. Le comité régional qui est l’organe d’impulsion et d’orientation aura durant les deux jours de travaux à écouter tous les bilans des pays bénéficiaires afin de pourvoir faire des propositions pour l’atteinte des objectifs assignés à ce projet.
