L’IFDD veut faire des femmes francophones des actrices de solutions aux changements climatiques

L’IFDD veut faire des femmes francophones des actrices de solutions aux changements climatiques

Partager sur :

Facebook
Twitter
LinkedIn

A quelques semaines de la COP 28, l’Institut de la Francophonie pour le Développement Durable (IFDD) a décidé comme il le fait ces quatre dernières années, de renforcer une fois encore, les capacités de 353 femmes des pays en développement francophones. Un programme d’appui aux femmes négociatrices qu’il pilote dans le cadre du processus sur le climat. Cette initiative est soutenue financièrement par Environnement et changement climatique Canada, la Principauté de Monaco et le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères. Cet atelier de renforcement des capacités des femmes négociatrices, prévu du 24 au 27 octobre 2023 à Lomé a été ouvert par le ministre togolais de l’environnement et des ressources forestières, Katari FOLI BAZI en présence de Mme Binta SANNEH, représentante résidente du PNUD.

L‘objectif de cette rencontre est de permettre aux négociatrices francophones de participer pleinement aux négociations internationales sur les changements climatiques, dans le cadre du processus de la Convention Cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC). Il permettra spécifiquement aux femmes formées d’acquérir les connaissances de base sur les processus et acteurs des négociations climat, de maitriser les outils et les bonnes pratiques de négociation et communication sur le climat, d’approfondir les derniers développements relatifs aux enjeux prioritaires des négociations, en particulier, la finance climat, les mécanismes de coopération sous l’article 6, la transparence, les pertes et préjudices, les technologies, l’atténuation et l’adaptation. Des thèmes pour leur permettre de développer les aptitudes de négociation par la pratique.

Selon M. Issa BADO de l’IFDD, les femmes font parties du grand défi des changements climatiques qu’on doit relever, les former c’est de faire d’elles des actrices de solutions.

Pour Mme YAOU Mery, les négociations sur le climat étant un processus de longue haleine qui implique tous les acteurs. Et comme c’est aux COP que les grandes décisions se prennent, les femmes doivent avoir leurs mots à dire dans cette instance décisionnelle en faveur du climat.

« A l’échelle mondiale, les femmes sont dépendantes vis-à-vis des ressources naturelles, en raison du fardeau des responsabilités familiales comme l’approvisionnement en eau, la collecte des combustibles ou la sécurité alimentaire. On note aussi que les pauvres sont plus vulnérables aux changements climatiques ; or 70 % des pauvres sont des femmes » a reconnu le ministre FOLI BAZI pour justifier la pertinence de cette rencontre dont la finalité est d’avoir plus de femmes aux prochaines COP afin de défendre leurs intérêts et ceux de leur pays.

Le bassin constitué par l’IFDD regroupe des profils différents notamment, environnement, énergie, eau, économie, agriculture, pêche, plan et développement.

Effectuer votre recherche