Dans le cadre du «projet consolidation des acquis de préparation pour améliorer l’accès du Togo au Fonds Vert pour le Climat », il a été identifié un certain nombre d’acteurs à impliquer dans la chaîne de la finance climatique. Parmi ceux-ci figurent en bonne place, les médias. Ce 18 décembre 2019, le ministère de l’environnement, du développement durable et de la protection de la nature, a organisé un atelier de renforcement des capacités à leur intention. Les travaux dudit atelier ont été ouverts à Lomé par le directeur de l’environnement, M. Essobiyu Thiyu.
Pour pourvoir donner la bonne information sur les opportunités que le Togo peut tirer des possibilités de financement offertes par le Fonds Vert pour le Climat (FVC), les médias ont besoin qu’on renforce leurs capacités. C’est l’exercice auquel, l’autorité nationale désignée s’est prêtée. Quarante (40) journalistes issus des médias publics et privés y ont pris part.
A ces femmes et hommes de médias, le directeur de l’environnement leur a demandé de s’approprier davantage ce mécanisme de convention mis en place pour mobiliser des ressources financières conséquentes, en vue de promouvoir le changement de paradigme vers des modèles de changement résilients au climat et sobres en carbone.
Pour permettre aux journalistes de mieux comprendre le sujet, des présentations ont été déroulées par le point focal Esso-Sam Agrignan et le consultant Yaovi Kogbé. Il s’agit entre autres des présentations sur les acquis du programme d’appui préparatoire qui ont abouti au programme pays FVC, des généralités sur le FVC, des affectations des ressources et modalités d’accès, des accréditations et l’investissement dans le secteur privé. Le point focal a demandé aux journalistes qu’ils peuvent aussi visiter les différents sites du fonds dont celui du Togo, www.fonds-vert-togo.org.
Les débats ont permis aux journalistes d’avoir l’essentiel pour faire de petits dossiers et relayer l’information à l’endroit du grand public en général et des collectivités locales, des Ongs et des associations en particulier.
Il faut relever que les projets financés par le FVC s’inscrivent dans deux secteurs l’adaptation et l’atténuation. Quant aux activités, elles doivent prendre en compte l’énergie propre, l’efficacité énergétique, l’innovation liée au climat, les infrastructures résilientes, les produits et services pour les communautés vulnérables, la sécurité alimentaire et la préservation des écosystèmes.
La particularité de ce mécanisme, c’est sa flexibilité dans les instruments financiers qui sont parfois des prêts privilégiés, subordonnés, des garanties, des subventions remboursables mais à des taux très faibles et ceci pour encourager l’administration publique, la société civile mais surtout le secteur privé.