Les forêts classées et privées doivent être préservées à tout prix

Les forêts classées et privées doivent être préservées à tout prix

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Elle surplombe la ville au sept colline, elle, c’est la forêt classée d’Atakpamé montagne. D’une superficie de 581,65 ha, cette forêt  est créée  depuis le temps coloniale et classée par arrêté N°532 du 07 octobre 1939.
Sa situation en pleine ville attire  toutes les autorités dont le ministre FOLI-BAZI Katari en charge de l’environnement et des ressources forestières en tournée de prise de contact et visite de sites d’intérêt dans la région des Plateaux.
Dans le but de préserver cet écosystème fragile et protéger les terres contre l’érosion et les populations riveraines contre les éboulements, diverses activités de reboisement et de protection ont été menées dans le secteur par le biais de la méthode Taungya.
Au jour d’aujourd’hui, l’ODEF a mis en valeur 258,46 ha soit 44,43% de la superficie totale avec des essences à forte valeur économique notamment, le teck, le khaya, le lingué, le Gmélina et le Ptérocarpus.
Mais ce travail de l’ODEF rencontre certaines difficultés qui viennent anéantir ses efforts que ce soit dans la surveillance ou dans le reboisement. Ces difficultés  sont entre autres, les feux de brousse, les coupes anarchiques et la vente illicite de certaines portions de la montagne d’Atakpamé. Face à tous ces problèmes, il urge de rencontrer les maires et autres autorités locales pour des échanges afin de leur rappeler le statut de cette forêt. Soucieux de sauvegarder ce patrimoine le programme d’appui à la lutte contre le changement climatique s’est engagé de lui doter d’un plan d’aménagement qui sera la solution de sauvegarde de cet écosystème fragile.
Si tous les regards sont tournés vers la gestion durable de cette forêt, c’est pour un triple objectif  a expliqué le directeur de cabinet, Dr KODJO Kudadzé. Il s’agit de sa fragilité avec des dangers d’éboulements, sa situation urbaine favorable à l’écotourisme et enfin son importance dans séquestration du carbone.
La deuxième étape de la tournée du ministre l’a conduit dans la forêt Yaya. Située dans la préfecture de Haho, plus précisément à Amakpapé au sud de Notsè, la forêt Yaya, du nom de son initiateur  a une superficie de 208 ha. C’est un modèle de gestion intégrée et durable de la biodiversité. Selon les explications de M. Yaya Limbo, un ancien fonctionnaire du ministère de commerce devenu un amoureux de la nature, tout a commencé par la maîtrise de l’eau pour le maraichage. Ensuite des actions de reboisement des fruitiers puis le développement de l’apiculture, l’aquaculture, et des énergies renouvelables ont suivi. Ce doyen de 80 ans a reçu les félicitations du ministre FOLI-BAZI Katari. Il l’a encouragé  et promis de voir dans quelle mesure son ministère pourra continuer à l’accompagner dans cette œuvre salvatrice.
En dehors de ces sites visités, le ministre a auparavant échangé avec ses collaborateurs de plateaux Est.  « Nous avons des défis à relever ensemble et pour y arriver seuls la discipline, le travail bien fait, l’honnêteté et le respect de la hiérarchie» sont des valeurs sur lesquelles le ministre a insisté.

 

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