Les femmes transformatrices de poisson à l’école des bonnes pratiques et techniques de conservation

Les femmes transformatrices de poisson à l’école des bonnes pratiques et techniques de conservation

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Le Ministère de l’Environnement, du Développement Durable et de la Protection de la Nature (MEDDPN) et la FAO veulent améliorer les conditions de vie des femmes transformatrices de poisson de la zone littorale. C’est ce qui justifie la tenue de l’atelier de formation sur les bonnes pratiques d’hygiène et les techniques améliorées de fumage, de séchage et de salage de poisson qui débute ce 6 août au port de pêche à Lomé. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le Lt/Col. Dimiou Aoufoh Koffi, secrétaire général dudit ministère en présence du chargé de programme à la FAO, M. Djiwa Oyétoundé.
Chaque année selon les statistiques, environ 25000 tonnes de poissons sont prélevées dans les eaux togolaises, ce qui représente 4,5% du produit intérieur brut (PIB). Ce secteur de la pêche emploie environ  22000 acteurs dont 12000 femmes, a souligné le directeur des pêches et de l’aquaculture, Dr Ali Domtani.
Ces dernières excellent plus dans le fumage, un mode qui représente 80 % des captures. Il est suivi du séchage, du salage et de la friture. Tous ces processus se font de façon traditionnelle aux techniques non appropriées. Donc il y a lieu d’apprendre aux femmes les bonnes pratiques.
Selon le coordonnateur M. Tchayé Nandja, il s’agit de renforcer les capacités  des femmes transformatrices pour qu’elles fassent leur travail dans des conditions hygiéniques, afin d’augmenter leur revenu et éviter des activités secondaires comme le prélèvement du gravier et du sable marin qui accentue le phénomène des changements climatiques.
Cette session à terme, selon la formatrice, Mme Kissem Bokobosso, va permettre de réduire les pertes post capture, augmenter la production en quantité et en qualité du poisson. D’autres aspects de la  formation sur comment gérer le temps, les équipements, comment contenir les fumées pour éviter la pollution des alentours, les maladies respiratoires seront également enseignées.
A l’ouverture des travaux, le SG s’est félicité de l’aboutissement de ce projet qui contribuera également à l’absorption des femmes extractrices de granulats marins et à la protection de l’écosystème côtier du Togo. Il a ajouté qu’il s’inscrit parfaitement dans le volet social de la politique du Gouvernement togolais à travers l’axe trois (3) du plan national de développement (PND) qui vise à consolider le développement social et à renforcer les mécanismes d’inclusion.
Le projet de « Renforcement par des AGR de la résilience des femmes et des jeunes de la zone littorale du Togo face au changement climatique » qui s’inscrit dans le cadre de la réhabilitation de la route Lomé-Cotonou (phase 2), de la facilitation des transports sur le corridor Abidjan-Lagos et de la protection côtière.
Le SG a témoigné au nom de son ministre de tutelle sa gratitude aux partenaires en l’occurrence, la FAO, la BAD, FEM.

 

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