Les femmes du MERF pour sauver les forêts

Les femmes du MERF pour sauver les forêts

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Dans le cadre de la célébration de la journée internationale de la femme, édition 2018, l’Association des Femmes du Ministère de l’Environnement et des Ressources Forestières (AFMERF) a organisé  en collaboration avec l’Organisation Mondiale des Nations Unies pour l’Alimentation au Togo (FAO), un  atelier de sensibilisation  des ONG féminines sur les textes juridiques et autres dispositions connexes en  matière de création et de gestion des forêts au Togo. Cet atelier initié à l’intention des membres de l’AFMERF et de ceux du consortium femmes REDD+ a été  ouvert par le préfet de la Kozah, le Col Bakali, en présence du chargé de la FAO, M. Djiwa Oyétoundé. 

« renforcer la capacité de participation de la femme au processus de gestion durable des forêts au Togo par la maîtrise des textes juridiques et autres dispositions connexes y afférentes », c’est l’intérêt d’un atelier qui a regroupé une trentaine de femmes issus du ministère en charge des ressources forestières et des ONG partenaires.

Le Togo est le pays qui dispose d’un taux annuel de déforestation le plus bas, soit 5,1% ce qui représente une perte de 15 000 à 20 000 hectares. Les femmes étant les plus grandes utilisatrices de bois comme énergie de cuisson ou à des fins commerciales, l’AFMERF         a jugé important de les impliquer dans la recherche des solutions pour une gestion durable des ressources forestières qu’elles soient ligneuses ou non.  Pour aider à la préservation des forêts, les femmes doivent maitriser les textes juridiques,  d’où la vulgarisation de la loi cadre sur l’environnement, du code forestier et d’autres textes régissant, la gestion forestière.

La présidente de l’AFMERF, Mme Atutonu Amah a dit qu’il était important d’outiller les femmes sur les dispositions en vigueur au niveau du ministère pour une gestion rationnelle de celles-ci qu’elles soient communautaires privées ou étatiques.  Elle a aussi invité les femmes à mener des actions de reboisement à utiliser les foyers améliorés et à partager les acquis de cette rencontre auprès de leurs consœurs afin de  contribuer efficacement à l’extension du couvert forestier du pays, un processus dans lequel le gouvernement togolais s’est engagé depuis plusieurs années.

Pour le chargé  de programme à la FAO, M. Djiwa Oyétoundé, la question des forêts, n’est pas seulement la protection ni l’interdiction, mais c’est  surtout de la bonne utilisation qui passe forcément selon lui par le respect des textes juridiques.

En dehors de cet appui de l’AFMERF, la FAO s’est aussi engagé dans l’accompagnement de la valorisation des produits forestiers non ligneux.  

A l’ouverture des travaux, le préfet de la Kozah, Col BAKALI Bawoubadé, a apprécié ce cadre d’échange qui a pour objet la vulgarisation des textes législatifs et réglementaires qui régissent la création et la gestion des forêts au Togo. Pour lui, la meilleure application de ces textes pourra contribuer réellement à la visibilité de la femme dans le processus de gestion durable de notre patrimoine forestier.

red

 

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