Le ministère de l’environnement et des ressources forestières a organisé du 20 au 22 décembre 2020 à Lomé, un atelier de renforcement des capacités de 15 agents des unités de contrôle de douanes et agents des eaux et forêts sur la lutte contre le commerce illégal des espèces de faune et de flore sauvages protégées
Le gouvernement togolais dans le soucis de lutter efficacement contre le trafic illicite des espèces de faune et de flore sauvages, a signé et ratifié la convention CITES, respectivement le 23 octobre 1978 et le 21 janvier 1979.
Malgré ces dispositions prises au plan national pour réglementer le commerce des espèces sauvages, la criminalité liée à la faune et à la flore prend de plus en plus de l’ampleur. Cette situation est devenue préoccupante pour tous les Etats parties à la CITES, particulièrement ceux de la sous-région ouest africaine dont le Togo.
C’est dans cette optique qu’en juillet 2018, les représentants des États membres de la Communauté Economique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont adopté à Abuja au Nigeria, les axes stratégiques d’intervention et les recommandations prioritaires sur les mesures de lutte contre le trafic d’espèces sauvages en Afrique de l’Ouest. Il est apparu que l’un des facteurs principaux est l’insuffisance de formation des acteurs de la chaîne de gestion et de contrôle des mouvements transfrontalière des spécimens de faune et flore, en l’occurrence les agents des douanes et des organes de gestion de la CITES dont les forestiers.
Pour éviter que le territoire togolais ne soit la plaque tournante de ce commerce illégal 20 parties prenantes impliquées directement se sont familiarisés durant 3 jours avec des modules telles que la convention CITES et la législation nationale, les annexes à la CITES, l’inspections à la frontière, le contrôle des permis CITES.
Les principales espèces commercialisées dans la région, les itinéraires de trafics de spécimens sauvages, la criminalité transnationale dans la sous-région ouest-africaine, les fraudes au permis et la CITES comme un outil de développement durable ont fait objet de communication. A cela s’ajoute d’autres thématiques telles que le rôle des douanes dans l’application des lois liées aux espèces sauvages.
Ouvrant les travaux de l’atelier, la directrice des ressources forestières, Dr Amah ATUTONU a au nom du Gouvernement, exprimé sa gratitude à « Born Free USA » et au Gouvernement américain pour leurs appuis multiformes dans la lutte contre la criminalité des ressources fauniques et floristiques au Togo.