Initié par Green Cross Burkina Faso/Programme Régional Afrique et financé par le Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM), cet atelier a pour objectif de renforcer les capacités des représentants des pays bénéficiaires du projet à la gestion des données collectées, lors des inventaires nationaux. La session prévue pour trois jours a été ouverte par M. Ousséni Diallo, coordonnateur de Green Cross Burkina Faso. Les produits chimiques utilisés dans bien de domaines ont des effets néfastes pour la santé humaine et l’environnement. Dans le but de gérer ces derniers d’une façon rationnelle, certaines actions sont à faire, il s’agit d’abord de les identifier, les localiser et surtout les inventorier pour une destruction éventuelle avec l’appui de la communauté internationale faute de moyens financiers dans les pays du Sud. Pour aider ces derniers à avoir une base de données de ces produits dans leurs pays, les experts nationaux de 6 pays notamment : la République Centrafricaine, la Guinée, le Libéria, Sao Tomé et Principe, la Sierra Leone et le Togo ont été formés à cet exercice de collecte. La réunion de Lomé sera celle de la validation du travail fait par chaque pays, une rencontre qui s’intègre dans le « projet de « renforcement des capacités et assistance technique aux Pays les Moins Avancés (PMA) et aux Petits Etats Insulaires en Développement (PIED) d’Afrique pour l’exécution des plans nationaux de mise en œuvre de la Convention de Stockholm ». Les travaux de ces experts nationaux déboucheront sur un plan d’action opérationnel pour la suite du projet. Il s’agit entre autres, des actions à mener dans les pays à la suite des inventaires effectués. Ce plan d’action sera, selon M. Ousseni Diallo, une feuille de route de Green Cross Burkina Faso, pour le plaidoyer, la recherche de financement et le développement des actions, pour enclencher le processus de sécurisation, d’élimination des stocks inventoriés dans les six (6) pays. Au nombre de 12 à raison de 2 par pays, ces experts vont vérifier chaque fiche point par point puis créer un fichier Excel afin de consigner les données collectées dans chaque pays. Eu égard à la dangerosité des pesticides utilisables et obsolètes, la responsabilité revient aussi bien à la communauté internationale qu’aux Etats de s’engager dans la lutte contre ce fléau considéré comme une « bombe atomique ». Par ailleurs l’implication de la recherche est fondamentale pour des propositions des alternatives, seul moyen de gérer durablement nos écosystèmes.