Cette rencontre qui se tient au cabinet du ministère de l’Environnement et des Ressources forestières a regroupé plusieurs secteurs notamment celui de l’agriculture, de la santé, de l’énergie, des mines, des ONGs et du monde de la recherche sur le mercure, un produit toxique et dangereux pour la santé humaine et l’environnement. L’évènement a été ouvert par le conseiller technique du ministre de l’Environnement et des Ressources forestières, Dr Lardja Moukouna.
Ils sont cinq documents tous sur le mercure à savoir le document d’inventaire de mercure au Togo, le rapport de l’analyse du cadre juridique et institutionnel, de l’impact du mercure sur la santé, du plan national d’actions prioritaires sur le mercure et le profil national du mercure, soumis aux acteurs durant 2 jours pour examen, analyse et validation.
L’objectif de tous ces travaux financés par le Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM) est de produire le document de l’évaluation initiale de la convention de Minamata sur le mercure. Un outil qui permet le renforcement des capacités, de prise de décision des acteurs en vue de se préparer à la mise en œuvre des obligations de la convention.
Ce rapport final de MIA se veut une base réaliste destinée à orienter les prochaines activités et recherches pour une mise en œuvre efficace de cet instrument.
« Le mercure se trouve dans plusieurs articles usuels dont les thermomètres, les pommades, la conservation des vaccins, malgré cette utilisation, il génère dans la nature des émissions toxiques et persistantes » a expliqué le point focal de la convention de Minamata sur le mercure, M. Méba Joachin. Au regard de cette dangerosité, un document de planification a été élaboré pour identifier les actions à entreprendre. Il relève les différents défis, les obstacles, les problèmes et les différentes sources d’émissions tout en programmant, les moyens de son élimination, a ajouté M. Méba.
Le conseiller technique a dans son discours, relevé le caractère contraignant de la convention qui permet de réguler, réduire et éliminer si possible l’utilisation et les flux de mercure afin de protéger l’environnement et la santé humaine, des effets néfastes de ce produit toxique et de ses composés.
En accord avec la Convention de Minamata sur le mercure, le Togo a décidé de répondre favorablement en signant ladite convention, le 10 octobre 2013. Quant à sa ratification, elle est intervenue le 3 février 2017.