Après avoir participé à la 24ème Conférence des parties sur les changements climatiques (COP24), tenue du 2 au 15 décembre 2018, à Katowice en Pologne, la délégation togolaise a organisé un atelier avec l’appui de la BOAD, afin d’échanger sur les conclusions de cette grande messe sur le climat. L’ouverture de cette session a été présidée par le ministre de l’Environnement et du Développement Durable et de la protection de la Nature (MEDDPN), Prof David Wonou Oladokoun. Il avait à ses côtés son collègue de l’Agriculture, de la production animale et halieutique Noel Bataka.
Ils sont de l’administration publique, du secteur privé, de la société civile et des partenaires œuvrant dans la lutte contre les changements climatiques, à prendre part aux travaux de la COP 24 en décembre 2018, ce 31 janvier ils ont décidé de rendre compte à la population.
L’atelier de ce jour vise à restituer les conclusions de la COP 24, tout en partageant le contenu des textes et règles d’application et les opportunités de financement dans la mise en œuvre de l’Accord de Paris et les nouvelles perspectives au niveau national pour la mise en œuvre des contributions déterminées.
La COP 24 au-delà des textes d’application s’était pencher, selon le point focal, changements climatiques, M. Komlan Azankpo sur les diverses questions d’atténuation, d’adaptation, de financement, de transfert de technologies et des questions de pertes et préjudices. Il a précisé que le Togo est dans une dynamique de négociation au niveau africain, où les besoins de lutte contre les changements climatiques sont communs.
A l’occasion, le Prof Oladokoun a rappelé que les changements climatiques, au cœur des débats internationaux, constituent pour l’Afrique et les pays les moins avancés qui sont les plus affectés et les plus vulnérables, une menace réelle et un défi pour le développement. Au niveau africain, a-t-il dit, près de 35 millions de personnes, soit 13% de la population, ont été victimes de catastrophes entre 2000 et 2001. le Togo n’est pas en reste, il a connu des séries d’inondations récurrentes de 2007 et 2008 avec des conséquences désastreuses sur l’agriculture et l’environnement. Pour finir le ministre a exhorté les participants à scruter diverses questions ayant fait l’objet des négociations au cours de la conférence de Katowice, en lien avec les orientations environnementales du plan national de développement (PND) 2018-2022.
Il est à rappeler que c’est en 1992 que la communauté internationale a adopté la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques. quant à l’Accord de Paris sur le climat, il a été adopté le 12 décembre 2015, avec la mise en place d’un groupe de travail spécial dénommé « Groupe de travail spécial de l’Accord de Paris » dont la mission est d’élaborer un ensemble de règles sur les modalités, procédures et lignes directrices pour l’application de cet accord lors de la COP 24.