Le ministère de l’environnement et ressources forestières (MERF) à travers sa direction des ressources forestières a bénéficié d’un appui de l’Union Européenne, dans le cadre de la mise en œuvre du Programme d’Appui à la Lutte Contre le Changement Climatique (PALCC), pour faire l’évaluation et l’état des lieux de ses 83 aires protégées réparties sur toute l’étendue du territoire national avec un ratio de 14%.
Sous l’effet néfaste des défis et enjeux des changements climatiques, les populations rurales, dans le souci de satisfaire leurs besoins vitaux et sociaux économiques, exercent une pression sans cesse croissante sur nos réserves de faunes et de parcs. Ces activités objets de pressions sont essentiellement dues aux activités agricoles, aux pâturages, aux braconnages, à la carbonisation, à la déforestation et l’érection des maisons d’habitations.
Dans le but de mieux cerner l’ensemble des facteurs et enjeux causes de cette pression anthropique sur nos aires protégées afin d’une meilleure planification de la gestion de celles-ci, le MERF à commit le service d’un groupe de consultant (CRIGET & SYSTID) pour faire l’état des lieux.
Les résultats de ces travaux de consultance ont réunis ce jeudi 19 novembre 2020, au relais de la caisse à Lomé, en Atelier national, une cohorte de spécialistes pluridisciplinaires pour évaluer et valider le contenu du rapport de l’état de conservation du système national d’aires protégées du Togo dans le contexte de vulnérabilité au changement climatique.
Les travaux dudit atelier ont été conduits par le commandant TELLU Tarouessiè, Chef Division des Forêts.
L’atelier a connu la participation de plusieurs acteurs venant de secteurs divers, garantie d’une analyse holistique et qualitative du contenu dudit rapport.
Le rapport a relevé des opportunités, des forces, des faiblesses, des menaces et des défis auxquels font face nos 793288 Ha de Système National des Aires Protégées.
Entre autres : La volonté politique, l’existence de stratégie et programmes de gestion des aires protégées, l’absence d’outils de planification pour de nombreuses aires protégées, l’insuffisance des budgets alloués aux services techniques en charge de la gestion des AP, une faible synergie entre les acteurs étatiques dans la mise en œuvre des actions de développement dans les communautés à la base, la méconnaissance des textes par les communautés locales, la reconnaissance internationale de certaines Aires Protégées …..
A l’issue de l’atelier, des orientations et directives stratégiques de conservations seront proposées et soumisses à l’appréciation des décideurs.