Les acteurs impliqués dans la protection de la couche d’ozone examinent le rapport de l’enquête nationale des aspects quantitatifs et qualitatifs de la consommation des réfrigérants pour la formulation de la deuxième phase du plan de gestion de l’élimination des hydrochlorofluorocarbones.
Les travaux de l’atelier ouverts ce 22 février 2022 à Lomé, ont été présidés par le ministre de l’environnement et des ressources forestières, FOLI-BAZI Katari en présence de son collègue Kokou HODIN, chargé de l’enseignement technique et de l’artisanat. Cet atelier bénéficie de l’appui financier du PNUE.
Le document soumis pour validation présente les résultats obtenus par le Togo à la 1ere phase de la mise en œuvre du plan de gestion de l’élimination des hydrochlorofluorocarbones et les différentes stratégies adoptées pour réduire progressivement l’utilisation des réfrigérants nocifs pour l’environnement.
De 2013 à 2021, période de mise en œuvre de la convention de Stockholm, le Togo a atteint des résultats significatifs à savoir : la mise en place d’un cadre réglementaire pour réguler les importations des SAO, le renforcement des capacités de 578 techniciens de froid en outils adaptés et la formation de 348 douaniers et 104 agents forestiers sur l’application de la réglementation relative à l’importation des SAO au Togo.
Pour la même période, la réduction des importations des HCFC est de 43% sur la proportion de référence communiquée en 2013. Une réduction significative a dit le ministre FOLI-BAZI qui souhaite voir les efforts des pays se poursuivre, afin de permettre la restauration totale de la couche d’ozone. Ce mince filament de rayons ultras violets selon les scientifiques pourrait être restaurer à l’horizon 2050.
Les HCFC sont des alcanes allogènes dérivés du pétrole et constitués des atomes d’hydrogène, de chlore, de fluor puis de carbone. Ils sont utilisés comme fluides frigorigènes dans les systèmes de refroidissements. Bien que moins polluants, les hydro chlorofluorocarbones sont nuisibles pour l’environnement, l’écosystème et l’homme. Vu la nocivité de ce gaz, en 2008 les pays parties au Protocole de Montréal sont convenus de la production des HCFC en 2013 ainsi que de l’accélération de son élimination d’ici 2040.
La mise en œuvre de la deuxième phase du plan de gestion devrait permettre au Togo d’éliminer complètement ces SAO.En rappel, c’est le 25 février 1991 que le Togo a signé le protocole de Montréal.
