L’information est donnée le 28 mai 2025 par VASQUEZ Juan Carlos, le représentant du Programme des nations unies pour l’environnement PNUE. C’était à l’issue d’un entretien qu’il a eu avec le ministre de l’environnement et des ressources forestières, FOLI BAZI Katari. La rencontre, qui s’est déroulée au cabinet du ministre, se situe en marge des travaux de la session de validation du projet régional Grande muraille verte qui se tient à Lomé au Togo du 28 au 30 mai 2025.
C’est le 30 aout 2024 que le Togo a manifesté son intention d’adhérer à la Grande muraille verte. Une initiative panafricaine qui vise la restauration et la gestion durable des terres dans la région sahélo-saharienne afin du lutter contre la dégradation des terres et la pauvreté. L’idée est de créer une barrière de 15 km de large sur 8 000 km de long à travers le Sahel, du Sénégal à l’ouest jusqu’au Djibouti à l’est, soit un ensemble de 20 pays.
Selon, VASQUEZ Juan Carlos, à la tête de la délégation du Programme des nations unies pour l’environnement (PNUE) qui a rencontré le ministre FOLI BAZI, la démarche du Togo est sur le point d’aboutir. « La procédure d’adhésion est presque à terme. Il va y avoir une réunion du conseil des ministres, suivi d’un sommet des Chefs d’Etat en fin d’année pour confirmer cette adhésion » à-t-il dit en substance.
Au cours des échanges, le PNUE qui contribue au financement et à l’appui technique pour le développement de la Grande muraille verte, s’est engagé à accompagner le Togo en vue de faciliter son adhésion à cette initiative salutaire. « On s’est entretenu avec le ministre pour lui exprimer tout notre soutien à la décision du Togo de rejoindre la grande muraille verte et on travaille sur un programme pour développer les activités de base pour progresser dans la mise en œuvre de cette décision » a dit le chef de la délégation du PNUE.
Le ministre de l’environnement et des ressources forestières, FOLI BAZI Katari, a exprimé la gratitude du gouvernement au PNUE pour son précieux accompagnement. Il a dit que le Togo, qui fait face presqu’aux mêmes défis liés à la dégradation des terres et de l’avancée du désert, attend tirer profit des expériences et des innovations issues de la mise en œuvre de la Grande muraille verte.
