Le projet GDTE porté à la connaissance des acteurs de la région des savanes

Le projet GDTE porté à la connaissance des acteurs de la région des savanes

Le projet GDTE porté à la connaissance des acteurs de la région des savanes

Partager sur :

Facebook
Twitter
LinkedIn

Un atelier régional de lancement du projet de gestion durable des terres et écosystèmes des zones semi-arides du Nord du Togo (GDTE) est organisé à Dapaong à 600 km au Nord de Lomé dans la région des Savanes par le ministère de l’environnement et des ressources forestières avec l’appui du Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM) et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) comme agence d’exécution. La cérémonie d’ouverture a été présidée au nom du ministre de l’environnement et des ressources forestières, par Comlan Awougnon, point focal opérationnel FEM en présence du chargé de programme au PNUD, M Tchinguilou Paul.

Ledit projet vise à restaurer les terres dégradées, la biodiversité, intégrer la gestion durable des terres dans les habitudes des communautés et améliorer les moyens de subsistance agro-pastoraux dans les paysages des zones sèches des régions des Savanes et de la Kara. Des régions qui subissent plus l’avancée du désert et du coup les effets des changements climatiques.

 Le Togo dans le souci de reverdir son territoire s’est engagé à travers la feuille de route gouvernementale 2025 en son axe 3, de porter le taux de couverture forestière à 25% à l’horizon 2025 et de gérer et restaurer durablement les terres et les écosystèmes des zones semi-arides du Togo. In fine le pays ambitionne parvenir à la neutralité de la dégradation des sols (NDT) à travers ce projet.

 Selon le représentant du représentant résident du PNUD, M. Tchinguilou, ce projet est capital en ce sens qu’il va lutter contre la pauvreté, permettre la restauration des terres et de la biodiversité et aussi un partenariat entre les différents acteurs du secteur privé et de la société civile.

Les 4 composantes du projet GDTE

La première prend en compte le renforcement des capacités et le cadre politique favorable à la NDT et à la biodiversité. La deuxième composante va s’atteler au renforcement des investissements durables pour la restauration des terres et paysages forestiers dégradés et production de la biodiversité dans les grands espaces agro-pastoraux du Nord du Togo. Quant à la troisième, celle-ci va renforcer les moyens d’existence et les chaînes de valeur dans les paysages des terres de production de la région des Savanes. La dernière mettra l’accent sur la gestion des connaissances et le suivi-évaluation sensible au genre.

A l’ouverture de cet atelier régional, le représentant du ministre en charge de l’environnement, M. Comlan Awougnon a, au nom du gouvernement exprimé ses vifs remerciements au Programme des Nations Unies pour le Développement pour son accompagnement constant au Togo. Il a aussi mis l’accent sur les nombreux outils efficaces de mobilisation des financements pour la gestion durable des terres et écosystèmes, dont le PNUD a mis à la disposition du ministère. Quant à l’UGP, il l’a invité à l’abnégation et à la rigueur dans la gestion des fonds mis à sa disposition, afin que le pays puisse bénéficier d’autres financements à l’avenir.

Précisons que la mise en œuvre de ce projet s’inscrit dans le cadre de la 7ème phase opérationnelle du Fonds pour l’Environnement Mondial. Les fonds alloués s’élèvent à cinq (5) milliards de francs CFA pour une durée de 5 ans.

Effectuer votre recherche