L’accès au Fonds Vert pour le Climat : les besoins du Togo identifiés  

L’accès au Fonds Vert pour le Climat : les besoins du Togo identifiés  

Renforcement des capacités du Togo à l'accès au FVC

Partager sur :

Facebook
Twitter
LinkedIn

Dans le cadre de la 3e phase de renforcement des capacités des pays à l’accès au fonds vert pour le climat (FVC), le ministère de l’environnement et des ressources forestières a organisé en collaboration avec le centre de suivi écologique de Dakar (CSE), un atelier de validation du rapport de l’étude sur l’évaluation des besoins en matière de préparation à l’accès au fonds vert pour le climat. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Renforcer la structure de gouvernance de l’Autorité Nationale Désignée (AND) en matière de changement climatique afin de renforcer le niveau d’ambition de l’agenda sur le changement climatique et d’améliorer l’accès au financement climatique ». Ouverts le 23 mars 2023, les travaux ont été présidés par Mme la directrice de l’environnement, YAOU Méry en présence de la représentante du CSE Mme Ndeye Coumba KEITA.

Le Togo à l’instar des autres pays subit les affres des changements climatiques. Pour faire face à ces effets néfastes dans tous les secteurs, plusieurs mécanismes d’appuis financiers sont ouverts pour les pays surtout les moins avancés. C’est le cas du FVC. Malheureusement l’accessibilité de ces fonds répond à un certain nombre de critères que les pays doivent maitriser.

Pour aider les pays Ouest africains dont le Togo à mieux élaborer les projets FVC le centre de suivi écologique de Dakar a été accrédité pour accompagner le Togo. C’est ainsi que depuis le programme de préparation jusqu’à cette troisième phase  de renforcement de capacités de l’AND et de l’identification de ses besoins, il a été toujours présent.

« Nos pays rencontrent beaucoup de difficultés à formuler des projets bancables pour accéder aux FVC, or ils en ont besoin pour s’adapter et voire atténuer les effets liés aux changements climatiques qui n’épargnent aucun secteur a souligné la représentante du CSE. Il est donc impératif a-t-elle dit pour nos pays de mettre en place des cadres de gouvernance, des politiques et stratégies mais surtout de les rendre opérationnels et aussi d’avoir des pools d’experts dans les secteurs comme l’agriculture, l’énergie, la foresterie et autres affections, les finances etc.

Au nombre d’une soixantaine issue des institutions publiques et privées, des partenaires techniques, de la société civile et de la coordination des programmes et projets de développement, les participants ont adopté le rapport de l’étude sur l’évaluation des besoins en matière de préparation et la cartographie des parties prenantes assorti d’un plan de renforcement des capacités à la satisfaction de l’autorité nationale désignée et de l’entité accrédité sous régionale qui est le CSE.

Effectuer votre recherche