L’utilisation intensive des engrais et des pesticides, polluent les sols, les nappes phréatiques et affecte la santé humaine. Face à ce problème de santé publique, Le projet WACA veut contribuer à améliorer la qualité des sols de maraichage. C’est pourquoi dans la mise en œuvre du sous-projet social de Renforcement de la résilience des communautés des pêcheurs, mareyeuses et maraîchers du segment de côte Gbodjomé – Sanvee Condji face aux effets de l’érosion côtière », WACA en partenariat avec le Laboratoire de Botanique et Écologie Végétale de l’Université de Lomé forme les maraichers en intrants biologiques dénommé biochar. Une technique innovante facile à mettre en œuvre et accessible à tous.

“Il suffit d’avoir de la biomasse bien séchée, or celle-ci abonde, de disposer de la pyrolyse pour brûler la biomasse en 20 ou 30 minutes veiller à ce que le brulé ne se transforme pas en cendre, l’étendre rapidement pour obtenir le biochar à réduire en poudre. Cette poudre sera soigneusement mélangée au sol des parcelles. Autres avantages explique t-il, le biochar fait augmenter la qualité des sols avec augmentation des micros organismes et donc leur productivité. Il est également utilisé pour la dépollution des sols ou de sédiments et dans la lutte contre le changement climatique par la séquestration du carbone a expliqué Dr DIWEDIGA Badabate, le formateur.
Ce renforcement de capacité théorique précédée de la pratique a été très apprécié par les bénéficiaires. L’un d’entre eux monsieur Guidiglo Kossi André, maraicher dans la commune des Lacs 1 qui a suivi de bout en bout et dont la parcelle a servi de champ école exprime sa satisfaction et compte partager les acquis avec ses collègues afin que cette pratique soit mise à échelle.

Au delà̀ de la formation technique et pratique que WACA vient de donner aux maraichers, Il a déjà acquis des équipements, notamment des pulvérisateurs des tuyaux des combinaisons de protection dont la remise est prévue dans les prochains jours.