La délégation togolaise à la 26ème Conférence des parties à la convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques fait le point de sa participation à la grande messe environnementale à Lomé. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le directeur de cabinet, M. KODJO Kudadzé en présence du représentant résident adjoint du PNUD Moctar Sow.
Quels acquis pour le Togo à la COP26 ? C’est l’une des principales interrogations qui fait l’objet d’un atelier de restitution ce 10 décembre 2021 à Lomé. Acteurs étatiques et ceux de la société civile qui étaient du 31 octobre au 13 novembre 2021 à Glasgow, font donc le point des résultats obtenus pour en identifier des pistes de projection vers la prochaine COP. Cette démarche est le fruit d’une bonne préparation qui avait eu lieu en amont avant le sommet et qui a permis à toutes les entités de définir des objectifs communs pour le pays. La moisson du Togo à cette rencontre a été donc présentée aux participants avec tout ce qu’elle implique.
Il s’agissait également pour le ministre de l’environnement et des ressources forestières dont le discours a été prononcé à l’ouverture des travaux par son directeur de cabinet, de remercier les partenaires bilatéraux et multilatéraux qui acceptent accompagner le pays dans ses efforts de lutte contre les changements climatiques. A ce titre, le PNUD, la BOAD et la banque mondiale ont été chaleureusement salués pour avoir pris en charge certains membres de la délégation togolaise.
L’évaluation de la première période de mise en œuvre de l’Accord de paris sur le climat et le réajustement des engagements des pays contenus dans leurs contributions déterminées au niveau national (CDN) était l’un des principaux objectifs de la COP 26. Le Togo avec la présence effective de son chef de l’Etat Faure Gnassingbé à ce sommet a une nouvelle fois prouvé de son engagement à œuvrer aux côtés des autres nations dans la lutte sans merci qui se mène pour limiter le réchauffement planétaire en dessous de 2°C, voire 1.5°C par rapport au niveau préindustriel D’ailleurs, cet atelier s’est tenu au lendemain d’un autre qui a eu pour objet, la validation technique des contributions déterminées au niveau national (CDN) révisées. Ainsi, le Togo qui s’était engagé en 2015 à réduire volontairement ses émissions de 11,14% à l’horizon 2030, les rehausse finalement de 20,51% volontairement et de 30,06% à condition que le pays bénéficie d’un soutien de ses partenaires, soit une contribution globale de 50,57% de réduction des émissions à l’horizon 2030.
Les acquis de Glasgow :
1- disponibilité de l’ensemble des PTF rencontrés à accompagner le Togo dans l’organisation du portefeuille pays fonds vert climat.
2- engagement des NDC-P à œuvrer avec l’ensemble des PTF à organiser une table ronde de financement du plan d’investissement du NDC du Togo.
3-opportunité offerte au Togo de formuler et soumettre une quête pour accéder à une fenêtre de financement du Fonds pour l’environnement Mondial,
4- engagement de la BOAD à accompagner le Togo
5- nécessité pour le Togo de disposer d’une stratégie nationale de développement à long termes, sobre en carbone.
6- Engagement des PTF surtout les Banques à rendre disponible les fenêtres de renforcement de capacités du pays en matière de changement climatique.
A l’issue des travaux une feuille de route pour la mise en œuvre et le suivi des acquis et recommandations de la COP26 a été adoptée