Lancé le 30 novembre 2018, le projet d’investissement des zones côtières en Afrique de l’Ouest (WACA ResIp) a aussitôt commencé ses activités de mise en œuvre dans la région Maritime. Quelques mois après son lancement, une mission de la Banque Mondiale séjourne au Togo pour échanger avec les parties prenantes sur l’état d’avancement de ce dernier. Après avoir rencontré les autorités, c’est le tour des parties prenantes et de l’unité de gestion réunies en atelier, ce 12 février 2019 pour une appropriation des activités et un franchissement des obstacles pour une mise en œuvre efficace des 5 composantes du projet. Cette session de deux jours, est organisée par le ministère de l’Environnement, du Développement Durable et de la Protection de la Nature, dont le premier responsable, le Prof. David Wonou Oladokoun a ouvert les travaux. C’était en présence de la représentante résidente de la Banque Mondiale au Togo.
Il s’agit pour les acteurs nationaux, la coordination de WACA et la mission de la Banque Mondiale d’examiner les différents domaines de performance du projet notamment la gestion financière, la passation de marché, le suivi évaluation et la sauvegarde environnementale et sociale. Au cours de cette session, le plan de travail et le budget annuel 2019 seront aussi examinés de même que le cadre de résultats pour une meilleure appropriation des indicateurs de performance.
Selon Mme Hawa Cissé Wagué, représentante de la Banque Mondiale au Togo, le WACA va contribuer à mieux gérer l’érosion côtière, les inondations, ainsi que la pollution. Il aidera aussi à gérer durablement les terres, protéger la biodiversité, lutter contre le changement climatique et restaurer les écosystèmes dégradés. Elle a apprécié l’élaboration de ce projet qui cadre parfaitement avec le programme National de Développement qui donne une place de choix à l’économie bleue.
Faisant le bilan de ces quelques mois de mise en œuvre du projet WACA le coordonnateur, Cdt Bakatimbé Tchannibi a énuméré quelques avancées. Il affirme que, les activités préparatoires sont déjà achevées, le projet de loi sur le littoral a été aussi élaboré, les accords avec le Benin sont signés et la mise en œuvre des activités communautaires ont commencé. Par ailleurs les avantages de WACA ont été suffisamment communiqués pour une adhésion collective des riverains. Avec l’adoption du PTBA 2019, a-t-il poursuivi se sont les grands travaux qui verront le jour à l’instar des épis qui seront construits entre Agbodrafo et Aného sur 18 km.
« Le projet WACA ainsi conçu est donc une réponse collective de six pays Ouest africains au besoin urgent de lutter contre la dégradation de leur littoral. Il est important de souligner que le Togo déploie des efforts pour l’atteinte des objectifs de développement dans l’optique de son émergence à l’horizon 2035» a souligné le ministre. Il a également apprécié le mécanisme novateur des alliances multipartites qui constitue des réponses durable à l’érosion côtière, à la dégradation des terres, à la pollution etc.
Le projet WACA, est financé par le FEM, la Banque Mondiale et l’Etat togolais à hauteur de 31 milliards FCFA. Il sera mis en œuvre dans la région maritime pour une période de 5 ans.
