Une séance de travail s’est déroulée ce 06 mars 2025 dans le cadre du suivi régulier des actions de l’UE entre le ministre de l’environnement et des ressources forestières FOLI BAZI Katari et une mission d’inspection de la commission européenne. Les échanges se sont déroulés à son cabinet.
Conduite par l’Ambassadeur de la Délégation de l’Union Européenne (UE) au Togo, JONES Gwilym, la délégation était au Togo pour s’enquérir de l’évolution des projets financés par l’UE, faire la prospection par rapport aux stratégies envisagées pour le développement de ces initiatives à cours et à moyen terme et surtout voir comment les deux parties peuvent travailler plus étroitement. Les discussions ont porté essentiellement sur le projet PALCC+, la gestion des aires protégées, le rôle des ONG, la coopération régionale, les partenaires du ministère et l’assistance technique.
Parlant du Programme d’appui à la lutte contre le changement climatique PALCC+, un projet phare financé par l’UE, le ministre FOLI BAZI Katari a indiqué que sa mise en œuvre a connu quelques petites difficultés dès le début, cependant, avec la concertation et le dialogue les différents acteurs se sont accordés sur les modalités de son exécution et désormais tout se déroule bien.

Abordant la question des aires protégées notamment les parcs Oti-Kéran, Fazao-Malfakassa et Togodo, le ministre a souligné que cela relève d’un domaine très sensible pour l’Etat, ceci en rapport avec leur caractère transfrontalier et la recrudescence des problèmes sécuritaires dans la région ouest africaine. Une loi sera adoptée très prochainement. Parallèlement, il est créé un Office nationale des aires protégées qui sera opérationnel très bientôt. « La priorité du Gouvernement pour le moment, c’est de mieux organiser les aires protégées, les aménager et créer les conditions pour que ces aires protégées soient bien entretenues, et surveillées. Les populations riveraines seront impliquées dans la préservation de ces parcs grâce à la sensibilisation. Quant à la gestion des aires protégées en termes de privatisation, de concession, de gestion mixte, de gestion par l’Etat et le développement du tourisme au profit des populations riveraines, la décision sera prise au moment opportun » a insisté le ministre.
En ce qui concerne les ONG, le ministre a mis en exergue leur importance dans la gestion des aires protégées. Cependant, dit-il, « ces ONG devront respecter la réglementation en vigueur dans le pays. Les ONG étrangères devront également travailler avec leurs sœurs locales qui sont bien connues et qui ont déjà fait leurs preuves sur le terrain ».
Sur la question de l’assistance technique, il est relevé que le ministère en bénéficie déjà dans le contexte du projet PALCC+ et que ce soutien est très apprécié en ce sens qu’il intervient comme conseil, donne des orientations et partage des expériences.
Le Ministre a exprimé sa gratitude et celle du Gouvernement à l’UE pour la coopération fructueuse, son accompagnement et son appui financier dans la mise en œuvre de certains projets