Le Togo a célébré en différé, ce 1er mars la journée mondiale des zones humides à Agbétiko dans la préfecture du Bas Mono, à 110 km au Sud-Est de Lomé en présence des autorités administratives, locales, des ONGs et partenaires techniques et financiers.
Cette année le thème choisi par la communauté internationale est « les zones humides et le bien être humain ». Une occasion pour sensibiliser la population togolaise en général et celle d’Agbétiko en particulier sur la gestion rationnelle de ces écosystèmes fragiles et très utiles pour la vie sur terre à cause de leur pouvoir de séquestration de carbone très élevé. A cela s’ajoutent leur degré de conservation et d’entretien des milliers d’espèces végétales et fauniques.
En organisant cette activité, le Togo veut ccontribuer au respect des engagements pris vis-à-vis de la Convention de Ramsar sur les zones humides d’importance internationale.
Cette sensibilisation de masse a permis de mieux valoriser les zones humides dans une approche de gestion participative en vue d’assurer leur protection et conservation pour un développement durable.
La représentante du ministre de l’environnement et des ressources forestières, Dr Amah Atutonu a précisé que depuis sa ratification à la convention de Ramsar, le 4 novembre 1995, le Togo a actuellement 4 zones inscrites comme sites Ramsar pour une superficie totale de 1 210 400 hectares, faisant de lui l’un des tous premiers pays en Afrique sub-saharienne ayant inscrit autant de sites en quinze ans.
L’édition de cette année a été menée par la direction des ressources forestières avec l’appui financier du projet d’investissement de résilience des zones côtières en Afrique de l’Ouest (WACA ResIP). Un projet qui a d’ailleurs couplé l’évènement avec la remise des chèques aux 6 meilleurs blogueurs et vlogeurs qui se sont distingués à la suite du concours WACA Challenge blogging de janvier dernier.
Mme Taou Valentine, la première en vlog a au nom de ses collègues remercié le projet WACA pour cette récompense qui les encourage à faire mieux, mais aussi pour avoir permis à l’ensemble du groupe de faire une excursion d’Agbétiko et découvrir, l’île Handjivi de 18 hectares, encadré par deux bras du fleuve Mono.
Parlant de ce concours, le coordonnateur national, Dr Adou Rahim Alimi Assimiou a dit l’intérêt pour le projet d’associer les jeunes, lesquels ont d’ailleurs, réalisé des productions pertinentes qui ont permis de toucher à travers le digital un grand nombre de jeunes et partant le grand public.
La célébration en différé des zones humides s’est achevée avec la mise en terre des plants dans l’école primaire publique d’Agbétiko.