Dans le contexte du cadre mondial pour la biodiversité de Kunming-Montréal, les points focaux CDB de certains pays d’Afrique participent au lancement du projet de soutien technique aux actions anticipées pour la mise en œuvre du cadre mondial de la biodiversité (SAA CDB) de Kunming-Montréal. Un projet dont le premier objectif est de renforcer les capacités des pays dans le processus d’alignement de leur stratégie et plans d’actions nationaux pour la biodiversité (SPANB) aux cibles du cadre mondial pour la biodiversité. Une session semi présentielle de quatre jours, soutenue par le fonds pour l’environnement mondial (FEM) et le programme des nations unies pour l’environnement (PNUE). La cérémonie d’ouverture a été présidée par le ministre togolais de l’environnement et des ressources forestières, Katari FOLI BAZI.
« La biodiversité est essentielle au bien-être humain, à la santé de la planète et à la prospérité économique de tous les peuples, notamment à la réalisation de modes de vie équilibrés et en harmonie avec la Terre nourricière. Nous dépendons de celle-ci pour notre alimentation, nos médicaments, notre énergie, la pureté de l’air et de l’eau, notre protection contre les catastrophes naturelles ainsi que pour nos loisirs et notre inspiration culturelle, et elle soutient tous les systèmes de vie sur Terre » premier paragraphe de l’annexe du cadre mondial. Fort de tous ces bienfaits, la communauté internationale attire l’attention des pays à mettre tout en œuvre pour la conserver.
Selon le chargé du programme du PNUE, Abdelkader BENSADA, la perte de la biodiversité s’est aggravée au fil du temps par les effets des changements climatiques, la dégradation des sols et la pollution. Donc la mise en œuvre du cadre mondial sur la biodiversité va permettre aux pays de préserver les écosystèmes et de maintenir l’existant. D’où l’intérêt de cette rencontre qui va permettre aux pays d’avoir des supports afin de faciliter la compréhension des éléments du paquet biodiversité Kunming-Montréal, en particulier les objectifs et les cibles du cadre mondial pour la biodiversité, les mécanismes de planification, de suivi, de rapport, d’examen et d’autres décisions connexes adoptées à la COP15 de la CDB, en se concentrant sur les exigences des demandes des Parties.
Le Togo tout comme ses pairs est dans cette dynamique. Il a inscrit dans les priorités du gouvernement, la problématique de la protection de la biodiversité et s’est engagé dans ce dans le cadre du défi de Bonn à restaurer 1.4 millions d’hectares de paysages forestiers dégradés à l’horizon 2030, sans oublier l’extension de sa couverture forestière à 25% et la mise en terre de 1 milliard de plants d’ici 2030. Des efforts pour compenser ce qui est détruit et aller au-delà, a souligné le ministre. Il a aussi remercié tous les partenaires pour leurs appuis multiformes dans ce processus.
Rappelons que le Togo a adhéré à la convention sur la biodiversité le 4 octobre 1995. Les deux autres conventions de Rio sont celles sur la désertification et les changements climatiques.